Le commandant iranien Esmaïl Qaani est réapparu en public mardi lors des funérailles à Téhéran du général Abbas Nilforoushan, tué le 27 septembre au côté du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah, selon des images de la télévision d'Etat. Le général Qaani, qui dirige la Force Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran, avait disparu de la scène publique et certains médias avaient affirmé qu'il avait été la cible d'une frappe israélienne au Liban.
Scandant "Mort à Israël" et portant des banderoles jaunes du Hezbollah et des drapeaux iraniens et palestiniens, la foule s'est rassemblée pour la procession funèbre sur la place Imam Hossein, dans le centre de Téhéran. Nilforoushan, un général des Gardiens de la révolution, a été tué avec Nasrallah dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. L'Iran est un allié proche du Hezbollah en guerre contre Israël, leur ennemi juré.
Le 1er octobre l'Iran a lancé environ 200 missiles contre Israël pour selon lui venger la mort de Nasrallah, Nilforoushan et du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué en juillet à Téhéran dans une attaque attribuée à Israël. Israël a juré de riposter à la frappe iranienne.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, s'est rendu au Liban, en Syrie, en Arabie Saoudite, au Qatar, en Irak et à Oman, pour des discussions axées sur la recherche d'un cessez-le-feu au Liban et à Gaza, et les moyens d'empêcher une propagation de la guerre à toute la région.
Dimanche, il a réaffirmé que l'Iran était "totalement prêt à faire face à une situation de guerre", assurant toutefois "nous ne voulons pas la guerre, nous voulons la paix". En avril, l'Iran a lancé des drones et des missiles contre Israël en représailles à une attaque meurtrière contre son consulat à Damas, imputée à Israël.
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