Sur instruction du ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, et en coordination avec le ministre sortant de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Abbas Halabi, la mission permanente du Liban auprès des Nations unies à New York a déposé une deuxième plainte auprès du Conseil de sécurité de l'Onu à New York concernant les effets de l'agression israélienne et ses répercussions sur le secteur éducatif au Liban.
Le Liban a inclus dans cette plainte des données et des chiffres sur le nombre d'élèves et de professeurs déplacés dans les secteurs public et privé, à tous les niveaux et catégories d'enseignement. Il a également détaillé le nombre d'écoles, d'universités et de bâtiments éducatifs qui ont été retirés de leur fonction principale pour être transformés en centres d'accueil pour les déplacés dans diverses régions du Liban.
Dans sa plainte, le Liban a exhorté les États membres du Conseil de sécurité à intervenir de « manière urgente et efficace pour mettre fin à l'agression israélienne continue sur le territoire libanais », laquelle a privé d'école près d'1.4 million d'élèves, menaçant ainsi « leur droit fondamental à l'éducation, le niveau académique et l'avenir de générations entières d'étudiants » et ayant un « impact négatif sur leur état psychologique », énonce le communiqué publié lundi par le Grand sérail.
Avant ces deux dernières plaintes déposées depuis la mi-septembre et le début de l'escalade israélienne, la mission permanente du Liban à l'ONU en avait déposé six autres, notamment contre les attaques israéliennes visant le secteur agricole du Liban-sud, ses cyberattaques ou encore ses violations de son espace aérien, depuis le début de la guerre entre le Hezbollah et Israël le 8 octobre 2023.
Les plus commentés
Le Hezbollah doit sortir du déni
Hochstein revient avec la « bénédiction » de Trump : cette fois-ci sera-t-elle la bonne ?
Guerre au Liban : Trump va-t-il inviter la Russie à la table des négociations?