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Moyen-Orient - DANS LA PRESSE

De Gaza au Liban : Washington a-t-il donné son feu vert à l’offensive israélienne ?

Selon Politico, la Maison-Blanche a approuvé le plan israélien de déplacer le « centre de gravité » de la guerre vers le front nord.

De Gaza au Liban : Washington a-t-il donné son feu vert à l’offensive israélienne ?

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu embrasse le président américain Joe Biden à son arrivée à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, le 18 octobre 2023. © Brendan Smialowski/AFP

Des révélations publiées lundi par le journal américain Politico indiquent que la Maison-Blanche a approuvé dès la mi-septembre le changement de stratégie israélienne visant à déplacer le cœur de la guerre de Gaza vers le front nord, à la frontière avec le Liban. Un nouveau cap qui avait été annoncé mercredi 18 septembre par le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, évoquant un déplacement du « centre de gravité » de la guerre vers le Nord. « Nous sommes au début d'une nouvelle phase de la guerre, qui exige de notre part courage, détermination et persévérance », avait-il déclaré, assurant que l’objectif principal d’Israël était de garantir le retour « sains et saufs chez eux » des quelque 60 000 habitants du nord d’Israël déplacés suite aux affrontements avec le Hezbollah.

Selon le journal en ligne, Washington aurait soutenu cette nouvelle phase, face à l’impasse des négociations entre Israël et le mouvement Hamas, pour inciter la milice chiite à engager des pourparlers et mettre fin au conflit. « Les évaluations américaines indiquaient à ce stade que le Hamas n'était pas susceptible d'accepter un accord de cessez-le-feu dans un avenir proche », précise l’article, qui s’appuie sur six témoignages, quatre de responsables américains et deux de responsables israéliens ayant pour la plupart requis l’anonymat.

Estimant le Hezbollah « considérablement affaibli au cours des mois précédents », le conseiller présidentiel Amos Hochstein et le coordinateur à la Maison-Blanche pour le Moyen-Orient Brett McGurk ont par conséquent jugé le «moment opportun» pour laisser l'État hébreu accentuer la pression militaire sur le parti chiite. Objectif : le pousser à dissocier son front de solidarité avec Gaza, tandis que le Hezbollah promet depuis le 8 octobre de le maintenir tant qu’un cessez-le-feu n’est pas conclu dans l’enclave palestinienne.

Réduire l'influence iranienne

Ce feu vert discret aurait provoqué des dissensions au sein de l’administration Biden, notamment « l'opposition de personnes au sein du Pentagone, du département d'État et des services de renseignements qui pensaient que la décision d'Israël pourrait entraîner les forces américaines dans un nouveau conflit au Moyen-Orient ». Le tout a été maintenu secret, Washington se limitant publiquement à appeler à la prudence et à éviter une escalade. L'administration américaine a-t-elle été mise au courant des projets au Liban, notamment l’élimination de Hassan Nasrallah le vendredi 27 septembre ? Joe Biden avait lui-même nié avoir été informé de cette opération par les Israéliens, alors que Benjamin Netanyahu se trouvait le jour J aux Nations unies, à New York, d’où il aurait donné son accord pour déclencher la salve de bombes sur le centre de commandement du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth. « Les responsables américains ne savaient pas exactement ce que prévoyait Israël, mais tout en soutenant la pression exercée par Israël sur le Hezbollah, ils ont appelé à la prudence. Ils ont averti que si Israël allait trop loin, cela risquait de dégénérer en une guerre régionale ouverte, ce que l’administration tente d’éviter depuis près d’un an », indique Politico, qui rappelle que la réaction initiale de l'intérieur de la Maison-Blanche a été positive, après l’attaque contre Nasrallah et son commandement.

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De quoi s’interroger sur la position réelle de Washington dans la guerre menée par Israël à Gaza et au Liban. « Les deux attitudes peuvent être vraies : les États-Unis peuvent vouloir la diplomatie et soutenir les objectifs plus vastes d’Israël contre le Hezbollah », a déclaré un haut responsable américain dans Politico. Les divisions internes de l'administration se seraient quelque peu dissipées ces derniers jours, note Politico, partageant les échos d’une réunion lundi à la Maison-Blanche avec le président Joe Biden et de hauts responsables américains. La plupart s'accordent désormais à dire que le conflit, bien que fragile, pourrait offrir une occasion de réduire l'influence iranienne au Liban et dans la région. Mais le tir, mardi soir, de centaines de missiles iraniens sur Israël, laissant entrevoir la possibilité d’une guerre ouverte entre la République islamique et l’État hébreu, pourrait de nouveau réveiller les inquiétudes de certains.

Des révélations publiées lundi par le journal américain Politico indiquent que la Maison-Blanche a approuvé dès la mi-septembre le changement de stratégie israélienne visant à déplacer le cœur de la guerre de Gaza vers le front nord, à la frontière avec le Liban. Un nouveau cap qui avait été annoncé mercredi 18 septembre par le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant,...
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-FAUT PAS SE RIRE DES GENS. -TOUTE DECISION SE PREND, -SANS L,AVIS DE L,ENDORMI, -QUI PAR L,AIPAC DIT LE OUI. -QUI DECIDE ET L,AUTRE ENTRAINE, -ET SES MURMURES DEDAIGNE, - LE TRAVAILLE ET LE TRACASSE, - ET LUI FAIT PAYER LA CASSE ? - FAUT-IL ICI LE NOMMER ? - TOUS VOUS L,AVEZ DEVINE !

LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

10 h 19, le 03 octobre 2024

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  • -FAUT PAS SE RIRE DES GENS. -TOUTE DECISION SE PREND, -SANS L,AVIS DE L,ENDORMI, -QUI PAR L,AIPAC DIT LE OUI. -QUI DECIDE ET L,AUTRE ENTRAINE, -ET SES MURMURES DEDAIGNE, - LE TRAVAILLE ET LE TRACASSE, - ET LUI FAIT PAYER LA CASSE ? - FAUT-IL ICI LE NOMMER ? - TOUS VOUS L,AVEZ DEVINE !

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    10 h 19, le 03 octobre 2024

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