Vendredi matin, Ibrahim Akil, le chef de l’unité d’élite du Hezbollah, la Force al-Radwane, sort de l’hôpital dans lequel il était soigné après avoir été blessé par l’explosion de son bipeur ou de son talkie-walkie, mardi ou mercredi. C’est à ce moment-là, selon la presse israélienne, que l’homme, sur la liste noire US pour son implication présumée dans les attentats de 1983 contre l’ambassade américaine à Beyrouth, aurait été traqué jusqu’à cet immeuble dans le quartier de Jamous, dans la banlieue sud de Beyrouth, frappé par l’armée israélienne au moment où se tenait au sous-sol une réunion du commandement de la Force al-Radwane.« C’était une erreur, reconnaît une source proche du Hezbollah à L’OLJ. Dans ce contexte, il ne fallait pas tenir cette réunion. » La frappe israélienne a fait au moins 50 morts, dont deux commandants de la...