Le chef d'État-major américain, Charles Brown, a entamé une visite surprise au Moyen-Orient | Jour 323 de la guerre de Gaza

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Nous la reprendrons demain matin.

Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué avec son artillerie à 17h25 des soldats israéliens dans la position israélienne de Hanita, face au village libanais de Alma el-Chaab dans le caza de Tyr.

Photo Mohammad Yassine/L'OLJ

Les cercueils de Mohamad Mahmoud Najem, combattant du Hezbollah, etdu petit Zulfikar Fadi Radouane, 7 ans, sont transportés dans les rues de Aïta el-Jabal, le 24 août 2024.

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al Thani, devrait participer aux négociations sur le cessez-le-feu à Gaza au Caire samedi, a déclaré à Reuters une source au fait des négociations.

Nouvelle mise à jour des événemenst au Liban-Sud : 

* Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué vers 16h40 les positions israéliennes de Ramtha et Zebdine dans les zones contestées des collines de Kfarchouba et des fermes de Chebaa.

* Ils ont également déclaré avoir attaqué à 17h15 des soldats israéliens dans la position israélienne de Bayad qui fait face au village libanais de Blida dans le caza de Marjeyoun.

* L'armée israélienne a bombardé les zones d'Alma al-Chaab et la périphérie de Naqoura dans le caza de Tyr, ont indiqué à L'Orient-Le Jour des habitants de ces zones.

Mohammad Yassine / L'OLJ.

Le fils du combattant du Hezbollah Mohammad Najm, dont les funérailles sont prévues à 17h30 aujourd'hui à Aïta el-Jabal (Bint Jbeil), au Liban-Sud. 

Le président de l'état-major interarmées des États-Unis, Charles Q. Brown, le 5 octobre 2023, à Washington. Kevin Dietsch/Getty Images/AFP

⚡ Le général Charles Q. Brown Jr, chef d’état-major américain et ancien patron de l'US Air Force, a entamé samedi une visite surprise au Moyen-Orient afin de discuter des moyens d'éviter une nouvelle escalade des tensions qui pourrait déboucher sur un conflit plus large, a rapporté Reuters.

Il a commencé son voyage en Jordanie et a indiqué qu'il se rendrait également en Égypte et en Israël dans les prochains jours pour recueillir les points de vue des chefs militaires.

Les funérailles du combattant du Hezbollah Mohammad Mahmoud Najem et de l'enfant de 7 ans Zulfikar Fadi Radouane, tués lors de frappes israéliennes sur le village de Aïta el-Jabal (Bint Jbeil) hier, doivent avoir lieu dans le village à 17h30 aujourd'hui.

Des experts sont réunis samedi au Caire pour régler des questions techniques et préparer le terrain pour les discussions de haut niveau de dimanche sur un éventuel cessez-le-feu à Gaza, sous la médiation des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar, annonce The Washington Post.

Une délégation du Hamas est arrivée samedi au Caire pour rencontrer des responsables égyptiens et qataris, a déclaré à l'AP un haut responsable du Hamas, Mahmoud Merdawy. 

Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui s'est rendue au Caire, ne participera pas aux discussions, mais rencontrera en soirée des responsables égyptiens, selon un cadre du mouvement, rapporte l'AFP.

Le département de la Défense américain a affirmé samedi que ses forces ont tué la veille en Syrie un haut responsable d’un groupe allié à Al-Qaeda. "Plus tôt dans la journée, les forces du Commandement central des États-Unis (CENTCOM) ont tué Abou Abd el-Rahman el-Makki, un haut responsable de Hurras al-Din (Gardiens de la religion), lors d'une frappe cinétique ciblée en Syrie", souligne le communiqué publié sur X.

La frappe de drone a tué le militant saoudien alors qu'il circulait à moto, ont déclaré l'armée américaine et un observateur de la guerre, rapporte Haaretz, reprenant une information d’AP.

La frappe dans la zone de Jabal al-Zawiya de la province d'Idlib tenue par l'opposition, a été menée par une coalition dirigée par les États-Unis établie il y a des années pour lutter contre le groupe militant État islamique, précise encore Haaretz.

"Abou Abd el-Rahman el-Makki était un haut responsable chargé de superviser les opérations terroristes depuis la Syrie", ajoute l’organisme américain qui précise que Hurras al-Din est associée à Al-Qaeda.

⚡ Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé samedi un nouveau bilan de 40.334 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, dans son onzième mois, rapporte l'AFP.

Au moins 69 personnes ont été tuées depuis jeudi, date du dernier bilan communiqué par le ministère qui recense désormais 93.356 blessés à Gaza depuis le 7 octobre. Selon l'ONU, la plupart des morts sont des femmes et des enfants.

Nouveau point sur la situation au Liban-Sud : 

* Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué à 10h15 des soldats israéliens autour de la position israélienne de Maskafam, face au village libanais de Adayssé (caza de Marjeyoun).

* Ils ont également annoncé qu'en représailles aux attaques israéliennes sur les villages et les maisons civiles du sud, ils ont attaqué la position israélienne de Yaara face au village libanais de Dhaïra (Tyr) et ont affirmé avoir infligé des pertes à l'armée israélienne.

Le président américain, Joe Biden a demandé au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors de leur entretien mercredi, d'accepter de retirer les forces israéliennes d'une partie de la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza pendant la première phase de l'accord sur la libération des otages et le cessez-le-feu à Gaza. Et ce, afin que les négociations sur l'accord puissent avancer, comme l'ont déclaré trois responsables israéliens, rapportait vendredi le site américain d'information Axios.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un autre de ses combattants, Ibrahim Fadel, originaire du village de Touline (Marjeyoun), dans le sud du pays, qui a succombé à ses blessures lors d'une précédente attaque. 

430 combattants du Hezbollah ont été tués depuis le début du conflit depuis le 8 octobre 2023 entre le Liban et la Syrie.

Au Liban-Sud, les échanges de tirs se sont intensifiés au cours de la dernière heure :

* L'armée israélienne a bombardé le village de Taybé (caza de Marjeyoun) ainsi que les environs de Aïtaroun et de Maroun el-Ras (caza de Bint Jbeil), selon des habitants de ces vllages.

* L'armée israélienne a tiré ce qui semble être des munitions au phosphore sur Adayssé (Marjeyoun), selon d'autres témoignages d'habitants.

* Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué des soldats israéliens autour de la position israélienne de Harmon, face au village libanais de Rmeich, avec un drone suicide vers 8h30. Le parti a également annoncé avoir attaqué à midi avec des tirs d'artillerie la position israélienne de Rahib, face au village sud de Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), et à 12h15 avec un drone suicide l'équipement d'espionnage déplyé sur la même position.

* L'armée israélienne a bombardé des maisons à Aïta el-Chaab, selon des habitants du village rapportés à L'Orient-Le Jour.

Alors que le Hamas a annoncé dans un communiqué l’arrivée de sa délégation au Caire dans la soirée, samedi, l’AFP a souligné dans la matinée, se basant sur les informations du cadre d’un mouvement, que la délégation du mouvement islamiste palestinien était en route pour le Caire où se tiennent des négociations en vue d’une trêve à Gaza, sans pour autant y participer.

La Défense civile du Hamas a fait état de 14 morts dont quatre enfants et quatre femmes dans des frappes sur la bande de Gaza, samedi. Parmi eux, 11 ont péri dans un bombardement qui a touché leur maison à Khan Younès (sud), selon une source médicale, rapporte l’AFP.

Des correspondants de l’AFP et la Défense civile ont rapporté des tirs d’artillerie et des frappes aériennes à travers le petit territoire assiégé par Israël depuis le 9 octobre. Des combats ont aussi opposé soldats israéliens et combattants palestiniens à Gaza-ville (nord).

Vendredi, au moins 35 Palestiniens ont péri dans les bombardements israéliens, selon un bilan de la Défense civile fourni samedi.

Pour sa part, le mufti du Liban-Sud du mouvement Amal, le cheikh Hassan Abdallah, affirme que la cause palestinienne "reste une question centrale" pour "les Arabes et les musulmans", mais aussi "au niveau humain et mondial". Il reprend ainsi une vision attribuée au mouvement Amal et à l'imam Moussa Sadr, qui considérait légitime de combattre pour cette cause.

"Nous disons que le Liban-Sud, pendant de nombreuses décennies, a été témoin de diverses pensées idéologiques, politiques et religieuses, mais qu'il est resté inébranlable dans la préservation de son identité. L'identité fondamentale est la résistance, et elle n'a changé en aucune circonstance. Comme l'a dit (...) Nabih Berry, président du Parlement et chef du mouvement Amal, la résistance demeurera," a-t-il ajouté.

"Peu importe à quel point Netanyahu essaie de se présenter comme fort et soutenu par l'Amérique, l'Occident et les pays complices de lui contre leur propre peuple et leur religion, rien de tout cela ne l'aidera," a déclaré le chef du conseil juridique du Hezbollah, le cheikh Mohammad Yazbek, dans un communiqué cité par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

"La résilience dont fait preuve notre peuple à Gaza - femmes, hommes et enfants - et cette patience malgré toutes les tueries, les destructions et la famine, doivent finir par conduire à un moment de victoire," a-t-il ajouté.

Le ministère syrien de la Défense a fait état vendredi de frappes aériennes israéliennes contre plusieurs sites dans le centre du pays, blessant sept civils.

"Vers 19H35 ce soir (16H35 GMT), l'ennemi israélien a lancé une agression aérienne (...) visant un certain nombre de sites dans la région centrale" de la Syrie, a indiqué le ministère dans un communiqué. "L'attaque a blessé sept civils et causé des dégâts matériels", a ajouté la même source.

"Les frappes israéliennes ont touché des stations-service de fortune affiliées au Hezbollah dans la campagne de Homs, ainsi que des dépôts d'armes appartenant au mouvement et deux sites de l'armée syrienne dans la campagne de Hama", a précisé Rami Abdel Rahman, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé au Royaume-Uni.

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Pendant la soirée de vendredi,  Selon des sources sécuritaires et des habitants des villages du Liban-Sud :

* Des avions de guerre israéliens ont survolé à basse altitude plusieurs parties de la région. Ils ont également été entendus au-dessus de Beyrouth vers 2h du matin.

* Des roquettes ont été tirées du sud vers les positions israéliennes et des missiles d'interception ont explosé dans le ciel du secteur est du sud.

* Le Hezbollah a déclaré qu'en représailles aux attaques israéliennes sur les villages du sud et au ciblage des civils, il a tiré plusieurs salves de missiles Katioucha sur la zone israélienne de Kiryat Shmona, en face de Houla (Marjeyoun) . Il a ajouté avoir attaqué, également avec des missiles Katioucha, la position israélienne de Yaftah Bsaliyat qui fait face au village de Blida (Marjeyoun) dans le sud du Liban.

Au Liban-Sud, un calme précaire a régné pendant la nuit jusqu'aux premiers échanges de tirs de la journée, rapportés vers 7h du matin par notre correspondant Mountasser Abdallah. À ce moment-là, l'artillerie israélienne a tiré trois obus sur des maisons de la localité de Aita el-Chaab (caza de Bint Jbeil).

Les combats ont encore fait rage vendredi, des témoins et des journalistes de l'AFP faisant état de tirs d'artillerie israéliens et d'affrontements au sol dans le centre et le sud du territoire.

Un bombardement israélien mené dans la nuit contre une maison dans l'ouest de Khan Younès (sud) a tué onze personnes, dont quatre femmes et quatre enfants, et blessé un certain nombre d'autres, a indiqué tôt samedi la Défense civile de Gaza.

L'armée israélienne a indiqué qu'au cours de la journée écoulée, les troupes israéliennes avaient "éliminé des dizaines de terroristes et démantelé des dizaines de sites d'infrastructure terroriste" dans plusieurs secteurs.

La guerre a déplacé la quasi-totalité de la population de Gaza, souvent à plusieurs reprises, la privant d'abris, d'eau potable et d'autres biens essentiels, tandis que les maladies se propagent, selon les Nations unies.

Pour les États-Unis, un cessez-le-feu à Gaza aiderait à éviter une escalade militaire au Moyen-Orient, où l'Iran et ses alliés accusent Israël d'avoir assassiné fin juillet à Téhéran l'ex-chef du Hamas, Ismaïl Haniyé, et menacent de riposter.

Un responsable du mouvement islamiste, Hossam Badran, a déclaré vendredi à l'AFP que l'insistance de M. Netanyahu pour que ses troupes restent sur une bande le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte, appelée le corridor Philadelphie, reflétait "son refus de parvenir à un accord final".

Le Hamas n'acceptera "rien de moins que le retrait des forces d'occupation (de Gaza), Philadelphie inclus", a-t-il affirmé.

M. Netanyahu se dit déterminé à maintenir les troupes israéliennes dans cette bande de terre, dont elles ont pris le contrôle en mai, "afin d'empêcher un réarmement du Hamas", selon son bureau.

Le mouvement islamiste insiste sur l'application, en l'état, d'un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden, qu'il avait accepté. Celui-ci prévoyait une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages, puis, dans une deuxième phase, un retrait total israélien du territoire.

Le directeur de la CIA, William Burns, et le coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, sont également présents, tandis que le Hamas n'y participe pas, comme à Doha.

"Des progrès ont été faits. Nous avons besoin désormais que les deux camps se réunissent et travaillent à une mise en place" d'un accord, a déclaré le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, en affirmant que les informations selon lesquelles les discussions étaient "proches de l'échec" étaient inexactes.

D'après une source égyptienne proche des négociations, les chefs des services de renseignement égyptiens et qataris participent aussi aux discussions. 

Washington a fait état vendredi de "progrès" lors des discussions au Caire à l'heure où la guerre entre Israël et le Hamas ne connaît pas de répit.

Le président américain Joe Biden, qui pousse à un accord de cessez-le-feu, a échangé de son côté par téléphone avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Les chefs du Mossad (renseignements extérieurs israéliens), David Barnea, et du Shin Bet (sécurité intérieure), Ronen Bar, participent aux négociations, une semaine après un précédent cycle de pourparlers à Doha avec les médiateurs américain, qatari et égyptien.

Selon le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ils sont au Caire "pour faire progresser un accord pour (libérer) les otages" enlevés et emmenés à Gaza lors d'une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre.

L'information principale de ce matin concerne le nouveau cycle de négociations lancé par le Qatar, l'Égypte et les États-Unis dans le but de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.

Un cadre du Hamas a annoncé samedi à l'AFP qu'une délégation du mouvement était en route pour Le Caire, où se tiennent des négociations en vue d'une trêve à Gaza, sans pour autant y participer directement.

"La délégation va rencontrer de hauts responsables du renseignement égyptien pour être informée des derniers développements dans les négociations en cours. Cela ne signifie pas que le Hamas participe à ces négociations," a-t-il affirmé à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat.

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Bonjour !

Nous sommes au 323e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit du 322e jour depuis l'ouverture d'un front de "solidarité" au Liban-Sud par le Hezbollah.

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