Des milliers d'hommes et de femmes vêtus de noir se sont rassemblés dimanche pour les funérailles à Majdal Shams des 12 jeunes tués la veille par un tir de roquette sur cette ville du plateau du Golan syrien annexé en grande partie par Israël.
Plusieurs femmes en abayas ont pleuré en déposant des fleurs sur les cercueils de ces jeunes qui jouaient sur un terrain de football au moment du drame, a rapporté une journaliste de l'AFP à Majdal Shams, petite ville druze d'environ 11.000 habitants.
L'armée israélienne a affirmé que la roquette tirée depuis le Liban par le mouvement islamiste Hezbollah, soutenu par l'Iran, était de fabrication iranienne et qu'elle transportait une ogive de 50 kilos qui a explosé sur le terrain de football. Les jeunes qui ont été tués étaient âgés de 10 à 16 ans, selon les autorités locales. Environ 30 blessés étaient encore hospitalisés en Israël dimanche matin.
A Majdal Shams, des dizaines de femmes druzes étaient rassemblées autour de cercueils recouverts de linceuls blancs. De nombreux habitants montaient les rues escarpées de la ville, les mines défaites. Certains habitants portaient la tenue traditionnelle druze, un voile blanc pour les femmes, qui couvre la bouche, et le tarbouche enroulé d'un tissu blanc pour les hommes.
"Chaque nuit, chaque jour, chaque minute, nous sommes inquiets. Cela fait dix mois que c'est comme ça", a déclaré à l'AFP Laith, un infirmier de 42 ans qui n'a donné que son prénom. Il faisait référence aux échanges de tirs quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais depuis le début de la guerre le 7 octobre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Le Hezbollah affirme attaquer Israël pour soutenir son allié du Hamas et les Palestiniens de Gaza.
Selon les autorités israélienne, 18 soldats et 25 civils ont été tués par les tirs du Hezbollah depuis le 7 octobre.
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