Rechercher
Rechercher

La lettre aux abonnés

Étrange été libanais

Chère abonnée, cher abonné,« Je vais te dire un truc : moi, s’il n’y a pas la guerre cet été, et par là je veux dire une extension à tout le Liban, voire à toute la région, de la guerre, je suis heureux. Voilà. Ma boussole, mon compas, je ne sais pas comment tu veux appeler ça, sont posés. S’il n’y a pas de guerre totale avec Israël, je suis content. Le reste, tout le reste, est secondaire », a-t-on entendu, dans les couloirs du journal, cette semaine.Qu’il est étrange cet été libanais.Il ressemble à tous les étés : il fait chaud, très chaud. En ville, l’air est saturé d’humidité, les sols de nos maisons sont noircis par les excrétions des générateurs. Les rues de Beyrouth se vident dès le vendredi matin, tandis que les plages se couvrent de Libanais d’ici et revenus d’ailleurs.En même temps, cet été ne ressemble pas à tous les étés....
Chère abonnée, cher abonné,« Je vais te dire un truc : moi, s’il n’y a pas la guerre cet été, et par là je veux dire une extension à tout le Liban, voire à toute la région, de la guerre, je suis heureux. Voilà. Ma boussole, mon compas, je ne sais pas comment tu veux appeler ça, sont posés. S’il n’y a pas de guerre totale avec Israël, je suis content. Le reste, tout le reste, est secondaire », a-t-on entendu, dans les couloirs du journal, cette semaine.Qu’il est étrange cet été libanais.Il ressemble à tous les étés : il fait chaud, très chaud. En ville, l’air est saturé d’humidité, les sols de nos maisons sont noircis par les excrétions des générateurs. Les rues de Beyrouth se vident dès le vendredi matin, tandis que les plages se couvrent de Libanais d’ici et revenus d’ailleurs.En même...
commentaires (0) Commenter

Commentaires (0)

Retour en haut