Président du Rassemblement National, arrivé en tête des législatives avec ses alliés, Jordan Bardella a pris la parole avec le sourire. « Le peuple français a répondu à l’appel des urnes », a-t-il déclaré, se félicitant de « la participation la plus importante depuis 40 ans » (un record depuis 1997 en réalité, ndlr).
« Ils ont fait honneur à notre démocratie, (...) ils ont rendu un verdict sans appel et confirmé leur aspiration claire au changement », a-t-il ajouté, saluant la naissance d’« un espoir sans précédent ». Fustigeant un camp présidentiel largement dévoyé, il a dessiné deux chemins s’offrant aux Français : derrière Jean-Luc Mélenchon, « sans limite morale » et qui fait « courir à notre nation un péril existentiel » ou derrière le RN, « unique rempart républicain et patriotique qui peut protéger la France ».
Jordan Bardella a qualifié le vote du second tour dimanche prochain comme « l’un des plus déterminants de toute l’histoire de la Ve République ». « J’entends être le Premier ministre de tous les Français », « un Premier ministre de cohabitation, respectueux de la Constitution », a-t-il assuré.