
Les déchets entassés autour d'une benne à ordures à Saïda, au Liban-Sud. Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah
La société privée IBC Inc., qui gère à la fois l'usine de traitement des déchets et la décharge de Saïda (Liban-Sud), a déclaré lundi qu'elle visait à traiter tous les déchets accumulés au cours des trois prochains mois.
Créée en 2008, l'usine de traitement a été initialement conçue comme une installation « zéro déchet », c'est-à-dire qu'elle devait suivre la production de déchets de la ville et résoudre la crise des ordures. Cependant, l'usine n'a pas réussi à remplir son objectif, aboutissant à une décharge qui s'est progressivement transformée en une montagne qui domine le littoral dans une zone résidentielle dense.
Dans un communiqué, la société a indiqué qu'en raison de la hausse du nombre d'heures de travail des employés et des équipes, « le pourcentage de traitement des déchets à l'intérieur de l'usine a augmenté pour atteindre environ 60 % par jour ». IBC a affirmé qu'elle continuerait à accroître ce pourcentage jusqu'à ce que tous les déchets entrant dans l'usine soient traités « dans les trois prochains mois ». La société s'attend à ce que cette initiative « mette radicalement fin au problème de l'accumulation des déchets à Saïda ».
En avril, le contrat de la municipalité avec City Blu, la société chargée de la collecte des déchets à Saïda, a expiré et n'a pas été renouvelé. En conséquence, les déchets ont commencé à s'accumuler dans les rues de la ville côtière du sud. La municipalité a annoncé qu'elle « assumerait la charge de la collecte des déchets jusqu'à ce qu'une nouvelle société prenne le relais », en puisant dans un fonds de solidarité municipal.