Je t’ai connu il y a 75 ans avec ton frère Albert sur les bancs des pères jésuites. Notre amitié n’a fait que grandir et nous avons admiré ta générosité, ta discrétion et ta fidélité. En bon vivant, tu aimais la vie.
Tu avais hérité de ton père cheikh Boutros le sens de l’humour, de l’entrepreneuriat et du respect des autres. On t’appelait sultan et tu étais un vrai sultan. Tu côtoyais les grands mais tu restais discret et ta main gauche ne savait pas ce que donnait ta main droite.
Tu as aidé chaque fois qu’on te le demandait, pour les ONG tu n’hésitais pas à donner.
Tu as consacré à ton village de Karm Saddé un budget annuel que tu n’as jamais dévoilé.
Ton chemin était différent du mien mais on se voyait toujours à Dbayé, Rabieh, Paris. Tu as décidé étant malade de te retirer de la vie et ne voulait pas déranger tes amis. Tu refusais de les voir, tu acceptais seulement ta famille autour de toi.
Salim, tu nous quittes avec silence pour rejoindre ton frère Albert, mon ami, avec discrétion et humilité, ton exemple restera vivant en nous.
Dors en paix.
Samir ABILLAMA
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