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Un chef du Hezbollah tué dans un raid imputé à Israël

Un chef du Hezbollah tué dans un raid imputé à Israël

De la fumée s'élève à Bazouriyé après le raid israélien. Photo fournie par notre correspondant.

Un "important responsable" du Hezbollah libanais a été tué vendredi dans une frappe sur sa voiture dans le sud du Liban, a indiqué une source militaire libanaise en accusant Israël. Pour sa part, l'armée israélienne a annoncé avoir éliminé un chef de l'unité des missiles du Hezbollah au Liban.

« Un peu plus tôt vendredi, un avion de l'armée de l'air israélienne a tiré et éliminé Ali Abdel Hassan Naïm, commandant adjoint de l'unité des roquettes et des missiles du Hezbollah, dans la région de Bazouriyé », a indiqué l'armée dans un communiqué. L'homme était notamment « chargé de mener et de planifier des attaques contre des civils israéliens », a-t-elle affirmé.

Vendredi, l'agence de presse officielle libanaise ANI a rapporté un "raid ciblé mené par un drone ennemi (israélien, ndlr) sur une voiture" à Bazouriyé, près de la ville côtière de Tyr, faisant état d'au moins un mort. S'exprimant sous couvert d'anonymat, une source militaire libanaise a précisé que la victime était "un important responsable du Hezbollah", bête noire d'Israël, sans donner de détails sur l'identité du responsable.

Le parti chiite n'a pas commenté l'attaque dans l'immédiat mais il a dit avoir tiré vendredi sur des positions militaires israéliennes à la frontière entre Israël et le Liban. Dans un communiqué, il avait toutefois annoncé la mort de Ali, Naïm, le qualifiant de « combattant ».

Selon un correspondant de l'AFP sur place, la voiture ciblée a été détruite et des débris étaient éparpillés tout autour. Les autorités ont bouclé la zone.

Les violences transfrontalières se sont intensifiées cette semaine, suscitant des craintes d'un conflit généralisé entre Israël et le Hezbollah, qui se sont livré une guerre dévastatrice en 2006. La Maison Blanche a estimé jeudi qu'un retour au calme à la frontière israélo-libanaise devait être "la plus haute priorité".

Mercredi, onze civils dont dix secouristes ont été tués du côté libanais de la frontière par des frappes attribuées à Israël, et un civil a péri du côté israélien dans des bombardements revendiqués par le Hezbollah.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, au moins 347 personnes ont été tuées au Liban -des combattants du Hezbollah pour la plupart, mais aussi au moins 68 civils-, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, dix soldats et huit civils ont été tués selon l'armée.


Un "important responsable" du Hezbollah libanais a été tué vendredi dans une frappe sur sa voiture dans le sud du Liban, a indiqué une source militaire libanaise en accusant Israël. Pour sa part, l'armée israélienne a annoncé avoir éliminé un chef de l'unité des missiles du Hezbollah au Liban.« Un peu plus tôt vendredi, un avion de l'armée de l'air israélienne a...