Aucun indice concernant un éventuel incident sécuritaire, affirme Maoulaoui

Le ministre libanais sortant de l’Intérieur Bassam Maoulaoui a affirmé mardi, à l'issue d'une réunion du Conseil central de sécurité, qu'il n'y avait aucun indice concernant un incident sécuritaire au Liban, alors que le Hezbollah et Israël sont engagés dans des combats meurtriers à la frontière libano-israélienne depuis le début de la guerre de Gaza.

« Nous avons discuté des mesures prises à l'occasion des fêtes et examiné les mesures que les Forces de sécurité intérieure ont commencé à mettre en œuvre », a affirmé M. Maoulaoui, selon des propos relayés par le site el-Nachra. « Nous avons demandé aux services de sécurité d'aider et d'être déployées sur le terrain pour rassurer les citoyens durant les fêtes religieuses », a-t-il ajouté. Avant d'ajouter : « Nous n'avons aucun indice sur un éventuel incident, mais la sécurité doit être proactive ».

Le ministre a également affirmé avoir discuté du « brouillage des signaux GPS à l'Aéroport international de Beyrouth et appelé les services de l'aéroport à établir un rapport sur ce qui a eu lieu et les solutions envisagées, afin que les mesures pratiques adéquates soient prises ». Il a enfin indiqué avoir abordé les crimes qui ont dernièrement eu lieu sur la route de l'AIB, soulignant toutefois que le nombre de délits enregistrés durant cette période est inférieur à celui de l'année dernière.

Le Liban a accusé vendredi Israël de « perturber » les systèmes de navigation de l'aéroport de Beyrouth depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza et annoncé sa volonté de déposer plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU. Le 7 janvier, l'aéroport de Beyrouth avait été la cible d'une cyberattaque. Des images diffusées par des médias locaux avaient montré des messages anti-Hezbollah sur certains écrans du terminal. Le ministre des Transports Ali Hamiyé avait déclaré que les faits faisaient l'objet d'une enquête, tout en admettant que le Liban manquait d'expertise en matière de cybersécurité.