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Moyen-Orient - Conflit

Frappes dans l'est de la Syrie: 17 morts dont un civil de l'OMS

L'attaque a fait plus de 30 blessés et tué un dirigeant pro-iranien.

Une frappe israélienne à Damas, le 20 juillet 2020. Photo d'illustration AFP

Seize combattants affiliés à Téhéran, dont un conseiller militaire iranien, ont été tués lors de frappes dans l'est de la Syrie qui ont également fait un mort civil, travaillant pour l'OMS, ont indiqué mardi une ONG et l'organisation internationale.

Un précédent bilan faisait état de la mort de 14 combattants affiliés à Téhéran.

Les frappes ont eu lieu dans la région de Deir ez-Zor, visée régulièrement par des raids israéliens et parfois américains, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Interrogé par l'AFP, un responsable militaire américain a indiqué que Washington n'avait pas mené de frappes, alors qu'Israël commente rarement ses frappes.

« Un conseiller iranien, membre des Gardiens de la Révolution, deux de ses gardes du corps iraniens, neuf combattants irakiens et deux combattants syriens appartenant à des groupes pro-Téhéran ont été tués dans les frappes », selon l'OSDH, qui a fait état également de la mort d'un civil.

Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déploré sur X « la perte tragique de l'un des nôtre dans un raid aérien sur la Syrie ce matin », précisant qu'il s'agissait d'un ingénieur, Emad Shehab.

Dans la frappe à Deir ez-Zor, l'agence de presse iranienne Irna a indiqué qu'un « membre de la Force Qods », Behrouz Vahedi, avait été tué « lors d'une attaque menée par le régime sioniste ».

La Force al-Qods est la branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, proche allié du président syrien Bachar el-Assad.

Une source militaire syrienne citée par l'agence officielle Sana a accusé « les forces d'occupation américaines » d'avoir mené le raid et fait état de « sept militaires et un civil tués ».

« Nous avons entendu de violentes détonations qui nous ont réveillés, puis le son des ambulances », a déclaré à l'AFP Hammoud al-Jabbour, un habitant, en précisant que son domicile se trouvait à moins de 100 mètres du lieu bombardé à Deir ez-Zor. « Les vitres de ma maison ont été brisées, l'électricité a été coupée dans plusieurs quartiers de la ville et les routes principales ont été fermées », a-t-il ajouté.

Selon l'OSDH, le membre des Gardiens de la Révolution se trouvait « dans une villa qui faisait office de centre de communication », et qui a été visée et détruite.

Hormis lui, neuf autres personnes ont été tuées dans cette frappe dont ses deux gardes du corps, deux combattants syriens, quatre autres irakiens et le propriétaire de la maison.

Avion cargo 

Des frappes ont également visé d'autres objectifs, notamment à Boukamal près de la frontière avec l'Irak, où cinq combattants irakiens ont été tués d'après l'ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Plus de 34 personnes ont en outre été blessées dans l'ensemble de ces frappes, dont dix civils, a-t-elle précisé.

Depuis le début en 2011 de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes qui ont notamment ciblé les groupes pro-iraniens. Les Etats-Unis ont également visé ces groupes dans l'est de la Syrie.

Début mars, un membre des Gardiens de la Révolution et deux autres personnes avaient été tués dans des frappes israéliennes à Banyas, sur la côte syrienne.

Le Hezbollah et l'Iran, via ses conseillers notamment, aident militairement le régime syrien depuis 2011 et disposent d'une forte présence dans l'est du pays.

Selon l'OSDH, quelques heures avant les frappes de mardi, un avion cargo iranien transportant du matériel technique avait atterri à Deir ez-Zor en provenance de Damas. A bord de l'avion, se trouvait notamment le membre des Gardiens iranien tué, responsable des télécommunications, ajoute l'ONG.

Début février, au moins 29 combattants pro-iraniens dont six membres du Hezbollah avaient été tués à Deir ez-Zor et Al-Mayadine dans des raids américains, selon l'OSDH.

Ils ont été menés en riposte à une attaque attribuée par Washington à des groupes pro-iraniens le 28 janvier contre une base américaine en Jordanie, près des frontières syrienne et irakienne, dans laquelle trois soldats américains avaient été tués.

Seize combattants affiliés à Téhéran, dont un conseiller militaire iranien, ont été tués lors de frappes dans l'est de la Syrie qui ont également fait un mort civil, travaillant pour l'OMS, ont indiqué mardi une ONG et l'organisation internationale.Un précédent bilan faisait état de la mort de 14 combattants affiliés à Téhéran.Les frappes ont eu lieu dans la...

commentaires (2)

Hécatombe par ci, carnage par là , génocide un peu plus loin , les israéliens sont pris d'une rage qui démontre qu'ils sont coincés politiquement , et même leur grand frère américain est en train de les lâcher quelque peu ! Ils s'isolent et deviennent de plus en plus hystériques , premier signe d'un grand déséspoir !

Chucri Abboud

13 h 09, le 27 mars 2024

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Commentaires (2)

  • Hécatombe par ci, carnage par là , génocide un peu plus loin , les israéliens sont pris d'une rage qui démontre qu'ils sont coincés politiquement , et même leur grand frère américain est en train de les lâcher quelque peu ! Ils s'isolent et deviennent de plus en plus hystériques , premier signe d'un grand déséspoir !

    Chucri Abboud

    13 h 09, le 27 mars 2024

  • Toutes les nationalités sont représentées en Syrie. Je reconnais la diversité cela a du bon

    Dorfler lazare

    17 h 41, le 26 mars 2024

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