Le campus de l'Université libanaise à Hadath. Photo d'archives DR
Le bureau de presse de l’Université libanaise (UL) a assuré à L’Orient-Le Jour que l’appel à la grève générale lancée dimanche par des comités représentant les enseignants contractuels n’était pas suivie, tandis que ces derniers ont publié un nouveau communiqué via l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) assurant le contraire.
« A l’exception de certains enseignants sur les environs 3.000 déployés sur tous les campus de l’UL, seule une petite partie a arrêté le travail, les cours sont normalement assurés sur la majorité du campus » a assuré le bureau de presse en réponse aux questions de L’Orient-Le Jour. Il a également insisté sur le fait que les comités qui s’expriment au nom des enseignants contractuels « n’ont rien d’officiel » et « ne reflètent pas l’opinion de la majorité d’entre eux ».
Une accusation dénoncée sur l’ANI par le « Comité officiel des professeurs contractuels payés à l’heure » à l’UL qui affirme représenter « tous » les enseignants entrant dans cette catégorie et avoir été désigné selon un processus « démocratique ». Ce même comité a aussi appelé « tous les doyens, directeurs et chefs de département à ne pas intimider les professeurs sous contrat », les enjoignant à ne pas faire pression sur eux en les privant de leurs quotas d’heures d’enseignement.
Le comité représentant les professeurs contractuels de l’UL a appelé dimanche à une grève générale d’une semaine démarrant lundi, avant d’être aussitôt contredit par un communiqué de l’UL.
Les enseignants contractuels entendent faire pression sur la direction de la seule université publique du pays afin qu'elle leur accorde des salaires et des avantages sociaux similaires à ceux des enseignants cadrés.