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Plus de 30 ministres de l'Energie ou du Climat à Paris mardi et mercredi

Plus de 30 ministres de l'Energie ou du Climat à Paris mardi et mercredi

Le maire de Marcoussis Olivier Thomas, la directrice générale du groupe énergétique français Engie Catherine MacGregor, le ministre délégué à l'Industrie et à l'Energie Roland Lescure et le responsable du Sigeif (Syndicat intercommunal pour le gaz et l'électricité en Ile-de-France) Jean-Jacques Guillet, lors d'une visite du parc solaire photovoltaïque de Marcoussis, en région parisienne, le 12 février 2024. Photo AFP/BERTRAND GUAY

Produire de l'énergie pour l'humanité, supprimer les émissions de CO2 pour la planète: plus de trente ministres de l'Energie ou du Climat se réunissent mardi et mercredi à Paris pour plancher sur le financement de la transition énergétique et climatique mondiale.

Première réunion internationale de haut niveau depuis la COP28 à Dubaï en décembre où le monde est convenu de "transitionner hors" des énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète, la rencontre est organisée à l'occasion du 50e anniversaire de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE).

Cette organisation intergouvernementale rattachée à l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), est composée de pays pour la plupart importateurs de pétrole, et a été créée en plein choc pétrolier dans les années 70.

Comment continuer de produire, se déplacer, se chauffer, se nourrir, sans réchauffer le climat ? Les participants se demanderont comment financer les investissements majeurs nécessaires à ce tournant critique pour l'avenir de la vie sur la planète sans susciter d'inégalités supplémentaires et de conflits, selon Eamon Ryan, ministre irlandais de l'Environnement et du Climat qui présidera la réunion aux côtés du ministre français de l'Economie et de l'Energie Bruno Le Maire.

"Il s'agit du projet de paix des temps présents, et nous devons nous assurer que toutes les parties du globe se sentent soutenues, pas seulement les riches" a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé avant l'ouverture des débats. "Si le monde veut développer des énergies alternatives aux énergies fossiles" qui n'émettraient plus de CO2 réchauffant l'atmosphère comme le font actuellement le charbon, le pétrole et le gaz naturel, les investissements mondiaux (publics et privés) devront atteindre 4.500 milliards de dollars par an d'ici 2030, a-t-il rappelé.

Sur ce total, l'AIE estime qu'"au moins 2.200 milliards devraient être investis chaque année dans les pays émergents et en développement", a-t-il ajouté.

Invités spéciaux, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et l'émissaire présidentiel américain pour le climat John Kerry, seront aux côtés de ministres de la Colombie, du Costa Rica, de l'Egypte, du Kenya, du Sénégal, de Singapour et de l'Ukraine notamment. Des patrons de grands groupes énergétiques et des membres de la société civile vont aussi assister aux échanges.

M. Ryan a notamment souligné le "rôle important" du Brésil qui détiendra la présidence du G20 en 2024, et sera le pays hôte de la COP30 en 2025, après la prochaine COP29, prévue à Bakou en Azerbaïdjan fin 2024.

La réunion doit se terminer mercredi par un communiqué fixant le mandat de l'AIE "pour les deux prochaines années".



Produire de l'énergie pour l'humanité, supprimer les émissions de CO2 pour la planète: plus de trente ministres de l'Energie ou du Climat se réunissent mardi et mercredi à Paris pour plancher sur le financement de la transition énergétique et climatique mondiale.

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