Riyad el-Turk, infatigable combattant syrien pour la liberté
Opposant historique au régime Assad, l’ancien prisonnier politique s’est également distingué au cours de sa vie par un engagement en faveur de l’indépendance et de la souveraineté du Liban.
« Je n’ai jamais pensé à ma sécurité personnelle. Alors pourquoi devrais-je avoir peur ? Le fait que je sois en vie est un bonus. J’aurais dû mourir sous la torture en 1959. Aujourd'hui, me voici, à 82 ans. Ça me suffit. Il vaut mieux qu’ils me tuent et que je meurs en martyr plutôt que de traverser les frontières et devenir un réfugié. Je veux mourir ici en Syrie. Je ne pars pas. » Ainsi parlait Riyad el-Turk, opposant syrien historique au régime Assad, face à la caméra. Nous sommes en 2012 ; la révolution syrienne débutée il y a un an est sévèrement réprimée par le pouvoir ; le réalisateur Ali Atassi l’interroge sur ses positions politiques dans un documentaire intitulé « Ibn Al Am Online ». Mais en dépit de sa volonté, le « Mandela syrien » – ainsi qu’on le surnommait – ne s’éteindra pas sur sa terre natale. En exil à Paris depuis...
« Je n’ai jamais pensé à ma sécurité personnelle. Alors pourquoi devrais-je avoir peur ? Le fait que je sois en vie est un bonus. J’aurais dû mourir sous la torture en 1959. Aujourd'hui, me voici, à 82 ans. Ça me suffit. Il vaut mieux qu’ils me tuent et que je meurs en martyr plutôt que de traverser les frontières et devenir un réfugié. Je veux mourir ici en Syrie. Je ne pars pas. » Ainsi parlait Riyad el-Turk, opposant syrien historique au régime Assad, face à la caméra. Nous sommes en 2012 ; la révolution syrienne débutée il y a un an est sévèrement réprimée par le pouvoir ; le réalisateur Ali Atassi l’interroge sur ses positions politiques dans un documentaire intitulé « Ibn Al Am Online ». Mais en dépit de sa volonté, le « Mandela syrien » – ainsi qu’on le surnommait – ne s’éteindra...
Quelles perspectives pour le Liban et le Moyen-Orient ?
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Grand bonhomme. Grand democrate intransigeant sur les principes.
Un exemple pour toute la jeunesse arabe.
Michel Trad
22 h 56, le 04 janvier 2024
On ne peut que s incliner
Zampano
21 h 32, le 04 janvier 2024
Si ce n’est qu’une question d’""isomorphisme"". La capitale française après Beyrouth est devenue une passion syrienne. Les anciens dignitaires du Baas régnant, de Tlass à Khaddam, pour ne citer que les plus connus, sont morts à Paris dans un exil doré sans jamais être inquiétés. Quelles sont les nouvelles de Syrie ? À part les frappes aériennes, et les candidats au statut de réfugiés en Europe ou ailleurs. Tout l’art politique de la nomenklatura syrienne est de retarder l’échéance de sa chute. En guerre ou sous dictature, que pouvaient les Mandela arabes…
Grand bonhomme. Grand democrate intransigeant sur les principes. Un exemple pour toute la jeunesse arabe.
22 h 56, le 04 janvier 2024