Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi le Conseil de sécurité des Nations Unies d'avoir « aggravé la crise » dans la bande de Gaza par son attitude « biaisée ».
« Le Conseil de sécurité a aggravé la crise par son attitude biaisée, au lieu de mettre fin au bain de sang, d'assurer un cessez-le-feu le plus rapidement possible et de prendre des mesures pour éviter des pertes civiles », a dénoncé le chef de l'Etat dans un communiqué, publié à l'occasion du 78è anniversaire des Nations Unies.
Le président turc, qui a accusé Israël de « génocide » contre les populations palestiniennes de Gaza, accuse également « la communauté internationale de ne pas s'être opposée aux attaques illégales et sans retenue du régime israélien contre les civils ».
« Il est impossible qu'une structure qui ne peut se préoccuper que du châtiment intégral de la population de Gaza donne espoir à l'humanité et puisse garantir la paix et la stabilité mondiales », poursuit M. Erdogan à propos du Conseil de sécurité, l'organe exécutif de l'ONU.
« Les agences de l'ONU, en particulier l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), sont rendues dysfonctionnelles par le Conseil de sécurité de l'ONU lui-même » poursuit-il en estimant que cet organe « une fois de plus cause le pire dommage à la réputation de l'ONU ».
M. Erdogan dénonce régulièrement la composition du Conseil - Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie et France - soulignant que « le monde est plus vaste que ces cinq pays ».
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