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Dernières Infos - Jeux vidéo

Avec "Assassin's Creed Mirage", le retour de la saga à succès


Un employé d'Ubisoft tient une copie du jeu Assassin's Creed Mirage à Bagdad, le 4 octobre 2023. Photo AFP/AHMAD AL-RUBAYE

Après la Renaissance et les Vikings, place à la découverte de Bagdad au IXe siècle pour les fans d'"Assassin's Creed", grâce au nouveau jeu de la franchise à succès qui sort jeudi et sur lequel compte l'éditeur français Ubisoft pour se relancer.

Pour l'occasion, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a fait le déplacement dans les studios d'Ubisoft à Bordeaux (sud-ouest), où ce dernier opus a été développé. Créée en 2007, la saga est une des franchises de jeux vidéo les plus populaires de ces quinze dernières années, avec plus de 200 millions d'exemplaires vendus dans le monde. La version précédente était "Valhalla" en 2020, qui avait dépassé le cap du "milliard d'euros de revenus", selon le patron d'Ubisoft Yves Guillemot.

Trois ans après, l'impatience des fans était à son comble jusqu'au lancement de "Mirage", dont la sortie était initialement prévue fin 2022. "Le monde entier a aujourd'hui les yeux rivés sur Bordeaux et sur Ubisoft (...), fleuron national et leader européen", a déclaré la ministre à l'AFP. "Un de mes enjeux est de féminiser davantage cette industrie" qui emploie quelque 10.000 personnes en France, a ajouté Mme Abdul Malak.

"Ubisoft est passé de 12% à 22% de femmes, c'est un bon progrès mais ce n'est encore que 22%", a-t-elle dit, proposant de "féminiser davantage les formations en amont, pour qu'à la sortie on retrouve plus de femmes dans les studios".

Grâce à une astuce scénaristique, "Assassin's Creed" propose aux joueurs, à chaque déclinaison, de s'immerger dans une nouvelle période de l'Histoire, à travers une machine capable de faire voyager le protagoniste à travers l'ADN de ses ancêtres, offrant un potentiel infini d'intrigues.  Pour créer ces univers et leur donner de la consistance sur le plan historique, Ubisoft assure employer "des dizaines d'historiens, sociologues et autres chercheurs en sciences sociales qui viennent en aide aux studios".

La sortie de ce nouveau "blockbuster" est capitale pour Ubisoft, englué dans une crise aux multiples facettes ces dernières années, notamment sur le plan financier. Ubisoft avait annoncé en mai avoir basculé dans le rouge lors de son exercice annuel décalé 2022-2023, avec une perte nette de 494,2 millions d'euros.

L'entreprise a promis un retour aux bénéfices pour l'exercice en cours, avec des lancements de jeux majeurs plus réguliers et la sortie, en décembre, d'un titre adapté de l'univers des films "Avatar". "Depuis 4-5 ans, le groupe déçoit énormément parce qu'il a décalé une grande partie de ses lancements de jeux", résume Charles-Louis Planade, analyste chez Midcap Partners.

Ces prochains jeux "vont clairement améliorer la santé financière du groupe et (l'aider) à redevenir le Ubisoft qu'on a connu il y a quelques années", estime-t-il. Ubisoft a opté pour une démarche commerciale agressive pour "Assassin's Creed Mirage", vendu à 50 euros, alors qu'une nouveauté en jeu vidéo affiche généralement un prix de 70 euros.


Après la Renaissance et les Vikings, place à la découverte de Bagdad au IXe siècle pour les fans d'"Assassin's Creed", grâce au nouveau jeu de la franchise à succès qui sort jeudi et sur lequel compte l'éditeur français Ubisoft pour se relancer.

Pour l'occasion, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a fait le déplacement dans les studios...