Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Le MIDEL met en garde contre l'augmentation des taxes et les restrictions sur l'argent frais

Le MIDEL met en garde contre l'augmentation des taxes et les restrictions sur l'argent frais

Fouad Zmokhol, président du Mouvement international des chefs d’entreprise libanais (Midel). Photo D.R.

Le Mouvement international des chefs d’entreprise libanais (MIDEL) a déclaré lundi que toute augmentation des taxes ou des restrictions sur l'argent frais entraînerait le départ des derniers investisseurs du pays.

L'argent frais (fresh) est une expression utilisée au Liban pour désigner les devises qui ne sont soumises à aucune restriction bancaire.

Le MIDEL, dirigé par Fouad Zmokhol, a annoncé, à l'issue d'une réunion de son conseil d'administration, que « certaines personnes visent à détruire ce qui reste de l'économie du pays » et à « conduire le Liban au chaos et à l'explosion sociale ».

« Le MIDEL dénonce et rejette toute augmentation des impôts avant une réforme globale », a-t-il déclaré à cette occasion. Il a averti que la hausse des taxes obligerait les investisseurs, les entrepreneurs et les innovateurs restants à quitter le pays, ce qui entraînerait une augmentation de la contrebande et du blanchiment d'argent.

Cette année, la Financial Action Task Force (FATF), un organisme international de surveillance de la criminalité financière, a averti que le Liban pourrait être placé sur une liste grise sous surveillance spéciale en raison de pratiques insatisfaisantes en matière de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, à moins qu'il n'adopte des réformes.

« La loi sur le contrôle des capitaux ne doit pas imposer de restrictions sur l'argent frais (...) car toute décision à cet égard mettra fin à l'économie libre et à ce qui reste des investissements étrangers », a déclaré le conseil d'administration de MIDEL, selon une déclaration commune publiée à l'issue de la réunion.

Les membres de l'organisme ont par ailleurs exprimé leur soutien au gouverneur par intérim de la Banque du Liban (BDL), Wassim Manssouri, pour qu'il mette fin aux emprunts de l'État et empêche l'utilisation des réserves restantes de la BDL.

Lors d'une conférence de presse le mois dernier, M. Manssouri avait déclaré que la BDL n'imprimerait pas d'argent pour prêter à l'État ou pour couvrir le déficit prévu de l'économie touchée par la crise.

Le Mouvement international des chefs d’entreprise libanais (MIDEL) a déclaré lundi que toute augmentation des taxes ou des restrictions sur l'argent frais entraînerait le départ des derniers investisseurs du pays.L'argent frais (fresh) est une expression utilisée au Liban pour désigner les devises qui ne sont soumises à aucune restriction bancaire.Le MIDEL, dirigé par Fouad Zmokhol, a...