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Sport - Football

OM : Longoria estime que « les limites ont été dépassées »

Le président marseillais s’est exprimé dans les colonnes du journal « La Provence » pour dénoncer les menaces dont il dit avoir été la cible au cours d’une réunion avec des groupes de supporters.

Le président de l’Olympique de Marseille Pablo Longoria lors d’une conférence de presse au stade Vélodrome le 4 août dernier. Clément Mahoudeau/AFP

Pablo Longoria, en retrait de la présidence de l’OM, a assuré jeudi dans le quotidien La Provence qu’il n’avait pas démissionné, mais a jugé que « les limites (avaient) été dépassées » lors d’une réunion très tendue lundi avec des représentants des groupes de supporters.

« Ce qui est arrivé lundi est inadmissible. (...) Ce qui s’est produit est la conséquence de choses qui se passent depuis longtemps. Les limites ont été dépassées », a déclaré le dirigeant espagnol dans un long entretien, au cours duquel il a assuré également qu’il était « naturellement » toujours le président du club de Ligue 1 de football et qu’il n’avait pas proposé sa démission au propriétaire Frank McCourt.

Dans les heures qui ont suivi la réunion de lundi, toute la direction de l’OM a pris du recul et aucun des principaux dirigeants du club n’est présent à Amsterdam, où le club provençal affrontera jeudi l’Ajax en Ligue Europa. L’entraîneur Marcelino, proche ami de Longoria, a pour sa part quitté le club.

« J’ai pu parler deux minutes, puis on m’a coupé et ça a dérapé très vite... On nous a dit : “Démissionnez tous les quatre (Longoria, le directeur du football Javier Ribalta, le directeur général Pedro Iriondo et le directeur financier Stéphane Tessier, NDLR), sinon c’est la guerre” », a raconté Longoria.

« Les limites ont été dépassées. En 2023, un dirigeant de n’importe quel club ne peut pas subir ces menaces. Je ne les accepte pas. Je n’ai pas eu peur, mais j’étais choqué, je considère que ce n’est pas normal », a-t-il ajouté.

« C’est impossible de travailler »

Le président de l’OM a également écarté toute accusation de « copinage » et de malversations financières. « Pour me protéger, j’ai dû demander au groupe McCourt (propriétaire du club, NDLR) d’auditer toutes nos opérations par un cabinet indépendant, pour démontrer qu’on était transparents. J’ai donné tous mes comptes bancaires, mes téléphones, mes e-mails, tout... Il en est sorti qu’on était clean ! » a-t-il expliqué.

« Je représente une institution. J’ai un mandat donné par le propriétaire et le conseil de surveillance. Je dois assumer mes responsabilités », a-t-il aussi dit. Mais, a-t-il aussi estimé, il est « impossible de travailler avec le statu quo actuel » et il faut que « tous ceux qui aiment le club aillent dans une direction qui le fasse devenir un club de football qui, tout en gardant son ADN, puisse fonctionner avec un minimum de normalité ».

De leur côté, des responsables de groupes de supporters ont nié mercredi auprès de l’AFP toute menace de mort ou demande de démission de Marcelino et demandé à rencontrer le propriétaire du club Frank McCourt.

En 2021, la colère des supporters avait emporté Jacques-Henri Eyraud, prédécesseur de Longoria. Mais le contexte est aujourd’hui totalement différent, puisque Longoria conserve une belle cote de popularité auprès d’une large part des fans marseillais, en témoignent les plus de 46 000 signatures en sa faveur sur une pétition.

Pablo Longoria, en retrait de la présidence de l’OM, a assuré jeudi dans le quotidien La Provence qu’il n’avait pas démissionné, mais a jugé que « les limites (avaient) été dépassées » lors d’une réunion très tendue lundi avec des représentants des groupes de supporters.

« Ce qui est arrivé lundi est inadmissible. (...)...

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