Le roi Charles III et son épouse à leur arrivée à une cérémonie à Balmoral, en Ecosse, le 3 septembre 2023. Photo Arthur Edwards/Pool via REUTERS
La visite à venir en France du roi Charles III sera l'occasion de célébrer la longue amitié franco-britannique, ont affirmé mercredi Londres et Paris. Les relations entre les deux pays ont pâti ces dernières années du Brexit ainsi que de la crise migratoire, avec l'arrivée sur les côtes anglaises de dizaines de milliers de migrants partis de France.
Mais la visite d'Etat du roi à Paris et Bordeaux, du 20 au 22 septembre, vient symboliser un réchauffement franco-britannique, déjà entamé avec le Premier ministre Rishi Sunak. "La visite d'Etat va célébrer la relation de la Grande-Bretagne avec la France, soulignant notre histoire, notre culture et nos valeurs communes", a dit à des journalistes le secrétaire privé du roi, Chris Fitzgerald. "Ce sera également l'occasion de se tourner vers l'avenir et de montrer les nombreuses façons dont le Royaume-Uni et la France travaillent ensemble", a-t-il ajouté.
Un responsable du ministère des Affaires étrangères britannique a souligné que les relations étaient "en constante amélioration" depuis un sommet bilatéral à Paris en mars, auquel ont participé Rishi Sunak et plusieurs de ses ministres.
A Paris, l'Elysée a salué une visite qui "constitue un honneur fait à la France et illustre la profondeur des liens historiques qui unissent nos deux pays". La présidence de la République a mis en avant "des liens forts entre le roi Charles III et la France, et une relations ancienne des deux chefs d'Etat".
"Quand il était encore Prince de Galles, entre 1969 et 2022, Charles s’est rendu 34 fois en France en voyage officiel", a-t-elle indiqué. Le dernier voyage officiel de Charles remonte à juin 2019, quand il s'était rendu en Normandie dans le cadre des commémorations du 75ème anniversaire du Débarquement.
Le président Macron avait invité en France le roi Charles lors des funérailles de la reine Elizabeth II, décédée le 8 septembre 2022. La visite, d'abord prévue en mars, avait été reportée pour des raisons de sécurité en plein mouvement social contre la réforme des retraites.
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