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Agression sexuelle collective d’une mineure à Ersal

Agression sexuelle collective d’une mineure à Ersal

Vue sur Ersal. Photo d'archives L'OLJ

Six hommes âgés de 18 à 20 ans ont agressé, la semaine dernière, une mineure de 13 ans dans la localité de Ersal (Békaa), dans une tentative de la violer. Selon l’avocat de la famille de l’adolescente, Achraf Moussaoui, « les agresseurs, originaires de la région, l’ont attendue sur la route, avant de l’entraîner de force dans un endroit retiré ». « Ils ont essayé de la déshabiller avec brutalité », a-t-il ajouté, indiquant qu’une vidéo prise par l’un d’eux montre comment la toute jeune fille « a crié et leur a opposé une forte résistance », tant et si bien qu’ils l’ont finalement relâchée. Selon une personne qui a visionné cette vidéo, deux d’entre eux la tenaient tandis qu’un troisième commettait un acte contraire à la pudeur et aux bonnes mœurs.

Deux jours après cette agression, ses auteurs ont contacté la victime en la menaçant de diffuser à large échelle la vidéo en question si elle n’acceptait pas un rapport sexuel avec l’un d’entre eux. « Plutôt me suicider ! », aurait-elle répondu. Il lui a alors été proposé de verser la somme de 2000$ pour que la vidéo ne soit pas propagée. Le montant demandé a ensuite été revu à la baisse, soit à 600 $, affirme Me Moussaoui, qui précise que l’adolescente est issue d’une famille pauvre. Face au chantage, la jeune fille a décidé de dépasser sa peur et de se confier à sa mère, qui a alerté les forces de l’ordre.

Le dossier judiciaire est actuellement devant le parquet de Baalbeck, à qui le poste de police de Ersal l’a transféré, à la suite d'une plainte déposée par Me Moussaoui. Hamzé Charafeddine, le juge d’instruction assurant la permanence durant cette période de vacances judiciaires, devrait se pencher incessamment sur l’affaire.

Six hommes âgés de 18 à 20 ans ont agressé, la semaine dernière, une mineure de 13 ans dans la localité de Ersal (Békaa), dans une tentative de la violer. Selon l’avocat de la famille de l’adolescente, Achraf Moussaoui, « les agresseurs, originaires de la région, l’ont attendue sur la route, avant de l’entraîner de force dans un endroit retiré ». « Ils ont essayé de la...