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Sport - Mondial féminin

Le Mondial aurait généré plus de 570 millions de dollars selon Infantino

La Coupe du monde 2023 de football féminin, « la plus grande et la meilleure de tous les temps », a généré plus de 570 millions de dollars (520 millions d’euros), s’est félicité vendredi le président de la FIFA Gianni Infantino.

Le Mondial aurait généré plus de 570 millions de dollars selon Infantino

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, est vu dans les tribunes lors du match de football du groupe B de la Coupe du monde féminine Australie et Nouvelle-Zélande 2023 entre le Canada et l’Australie au Melbourne Rectangular Stadium, également connu sous le nom d’AAMI Park, à Melbourne, le 31 juillet 2023. Willima West/AFP

Le dirigeant suisse a appelé les femmes, fortes de ce succès, à « choisir les bons combats (...) pour  nous convaincre, nous les hommes, de ce que nous devons faire ». « Je dis à toutes les femmes – et vous savez que j’ai quatre filles, donc j’en ai quelques-unes à la maison – que vous avez le pouvoir de changer », a-t-il déclaré à la Convention de football féminin de la FIFA, sous des applaudissements tièdes. 

La déclaration d’intention assez vague du président de l’instance – « Avec les hommes, avec la FIFA, vous trouverez des portes ouvertes. Poussez-les, elles sont ouvertes », a-t-il ajouté – a provoqué une réaction ironique de l’attaquante norvégienne Ada Hegerberg qui a écrit sur X (ex-Twitter) : « Travailler sur une petite présentation pour convaincre les hommes. Qui est partant ? »

La compétition coorganisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande « a dépassé 570 millions de dollars de chiffre d’affaires, ce qui nous a permis d’atteindre le seuil de rentabilité », a expliqué Infantino depuis Sydney. « Nous n’avons pas perdu d’argent et il s’agit du deuxième événement sportif qui a généré le plus d’argent, à l’exception bien sûr de la Coupe du monde masculine, sur la scène mondiale », a-t-il insisté. « Cela montre que notre stratégie n’était pas trop mauvaise, mais nous devons bien sûr faire encore beaucoup mieux. Mais nous sommes sur la bonne voie », a appuyé l’Italo-Suisse, réélu en mars pour un nouveau mandat courant jusqu’en 2027. La FIFA a annoncé en février dernier des revenus record pour le cycle 2019-2022, de quelque 7,6 milliards de dollars, en hausse de 18 % par rapport à la période précédente.

Le président Infantino a défendu le choix d’élargir à 32 sélections participantes le Mondial féminin, qui jusque-là n’en comptait que 24. « Ils disaient : “Ça ne va pas marcher, le niveau est trop différent, vous aurez des scores de 15-0, ce sera mauvais pour le football féminin et son image” », a-t-il lancé. « Mais je suis désolé, la FIFA a eu raison. Nous avions de nombreux pays dans le monde qui pensaient avoir une chance de participer. Tout le monde croit maintenant qu’il y a une chance de briller sur la scène mondiale », a assuré le patron du football mondial.

La neuvième édition du Mondial, « la plus grande et la meilleure de tous les temps » selon Infantino, a été marquée par l’émergence de nouvelles nations, comme la Jamaïque, le Maroc et l’Afrique du Sud qui ont atteint pour la première fois la phase à élimination directe. La FIFA a aussi triplé les dotations par rapport à l’édition 2019 en France, portant le prize money à un total historique de 152 millions de dollars (135 millions d’euros), soit dix fois plus que pour le Mondial 2015 au Canada.

La finale opposera dimanche l’Espagne à l’Angleterre, à Sydney, deux sélections qui rêvent d’ajouter leur nom au palmarès.

Le dirigeant suisse a appelé les femmes, fortes de ce succès, à « choisir les bons combats (...) pour  nous convaincre, nous les hommes, de ce que nous devons faire ». « Je dis à toutes les femmes – et vous savez que j’ai quatre filles, donc j’en ai quelques-unes à la maison – que vous avez le pouvoir de changer », a-t-il déclaré à la Convention...
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