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Sport - Football

Les Bleus partent en vacances à tête reposée

Malgré un arbitrage calamiteux et la rugosité de l'équipe grecque, la France a assuré l'essentiel ce lundi au Stade de France (1-0) grâce à un penalty de Kylian Mbappé permettant aux Bleus d'enchaîner un quatrième succès de rang au sein du groupe B des qualifications pour l'Euro 2024.

Antoine Griezmann frappé à la tête par le pied du défenseur grec Konstantinos Mavropanos durant la rencontre entre l'équipe de France et la Grèce comptant pour les qualifications à l'Euro 2024, lundi au Stade de France, à Saint-Denis. Franck Fife/AFP

A défaut d'avoir été brillante, l'équipe de France a achevé sa riche saison par une victoire étriquée (1-0) contre une sélection grecque aussi accrocheuse que rugueuse lundi sur la pelouse du stade de France.

Les jambes lourdes, tout comme l'était l'atmosphère sur la région parisienne, Kylian Mbappé et les siens ont dû batailler ferme pour empocher un quatrième succès de suite qui assure à 90 % la place des Bleus lors du prochain l'Euro, qui se déroulera en juin 2024 en Allemagne. Y compris contre l'arbitrage loufoque de l'Espagnol Antonio Mateu Lahoz, qui se sera distingué de la mauvaise manière pour l'ultime rencontre de sa carrière.

Cette âpre bataille a par instant pris des allures d'hommage à la finale du top 14 de rugby, disputée samedi soir dans le même stade. Entre les penaltys oubliés et les expulsions retardées, la tâche fut loin d'être évidente.

Mais le contrat est bel et bien rempli pour les Tricolores qui peuvent partir en vacances sur un sans-faute : aucun but encaissé en quatre matches cette année et une large avance en tête de leur groupe de qualifications, six points devant leurs adversaires du soir et neuf points devant l'Irlande et les Pays-Bas.


Les Bleus, en supériorité numérique en fin de match après l'exclusion de Konstaninos Mavropanos (69e), se sont imposés sur un penalty (enfin accordé) transformé par leur capitaine Mbappé (55e), déjà buteur dans cet exercice vendredi contre Gibraltar à Faro (3-0). 

Avec 40 buts en sélection, la star parisienne talonne désormais Michel Platini (41 buts) dans le glorieux classement des buteurs de l'histoire de l'équipe de France. Le tout à seulement 24 ans...


Arbitrage laxiste

Pour répondre à l'impact physique de la Grèce, Didier Deschamps avait aligné une équipe de costauds, avec le retour de plusieurs cadres des derniers mois comme Mike Maignan, Dayot Upamecano et Jules Koundé, exemptés du premier match contre Gibraltar.

Mais son choix le plus marquant a été celui de lancer Randal Kolo Muani en attaque, en lieu et place du buteur de vendredi Olivier Giroud. Plus remuant et plus rapide que son aîné, le joueur de Francfort a néanmoins vécu une soirée compliquée au milieu de la dense défense grecque, même s'il a fini par provoquer le carton rouge de Mavropanos.

Sans surprise, les Bleus ont donc surtout été menaçants sur les ailes. Celle de Kingsley Coman, reconduit à droite après sa bonne performance de vendredi, et celle de Mbappé, beaucoup plus en jambes sur son côté gauche après un non-match du côté de Faro.

La Grèce, 52e nation mondiale qui rêve de participer à son premier tournoi international depuis 2014, a répondu par une solidarité à toute épreuve et une bonne dose d'agressivité, une caractéristique repérée ces derniers jours par Deschamps.

L'arbitre espagnol Antonio Mateu Lahoz a eu l'air d'apprécier l'intensité mise par les hommes de Gustavo Poyet, car il n'a jamais bronché lorsque Mbappé s'est écroulé dans la surface à plusieurs reprises (2e, 27e, 41), bousculé ou accroché par la défense adverse.



Le visage ensanglanté d'Antoine Griezmann après son contact avec le défenseur grec Konstantinos Mavropanos à la 49e minute du match. Franck Fife/AFPP

Griezmann en sang

Non plus sur les tirages de maillot à répétition et mains réclamées par les Bleus (7e, 41e) que l'arbitre espagnol n'avait visiblement pas très envie de voir. Et ce n'est pas la bronca des 80 000 spectateurs du Stade de France qui allait changer quoi que ce soit.

Il aura finalement fallu qu'Antoine Griezmann se prenne les crampons de Mavropanos dans le visage à pleine vitesse (49e) pour que l'arbitre se résolve à porter le sifflet à ses lèvres et accorder un penalty aux Tricolores... Sans toutefois exclure le fautif, malgré le visage ensanglanté du joueur de l'Atlético Madrid, rapidement soigné.

Et puisque rien ne fut facile, lundi soir à Saint-Denis, Mbappé a eu besoin de deux essais pour convertir son penalty : sur le premier, stoppé par Odisseas Vlachodimos, Mavropanos, encore lui, était entré trop tôt dans la surface...

Ce n'était décidément pas le soir du défenseur de Stuttgart, exclu quelques minutes plus tard pour avoir fauché Kolo Muani qui filait seul au but.

Au bout de cette saison à rallonge, avec une Coupe du monde logée au cœur de l'automne et plus de 60 matches au compteur de plusieurs internationaux, l'histoire retiendra aussi que cette ultime rencontre se sera étirée pendant 104 minutes, avec 14 minutes de temps additionnel en seconde période. Avant un repos mérité.

A défaut d'avoir été brillante, l'équipe de France a achevé sa riche saison par une victoire étriquée (1-0) contre une sélection grecque aussi accrocheuse que rugueuse lundi sur la pelouse du stade de France.Les jambes lourdes, tout comme l'était l'atmosphère sur la région parisienne, Kylian Mbappé et les siens ont dû batailler ferme pour empocher un...

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