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Raad accuse les opposants au Hezbollah de ne pas réellement "vouloir" de Jihad Azour à la présidence

Raad accuse les opposants au Hezbollah de ne pas réellement

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, s'exprimant à Qaaqaaiyet El Snoubar, dans le sud du Liban, lors d'une cérémonie à la mémoire de l'ancien détenu Samir Tohme. Photo Mountasser Abdallah

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a critiqué lundi l'appui de plusieurs forces politiques à la candidature de l'ancien ministre des Finances Jihad Azour à la présidence du Liban, estimant que celles-ci ne veulent pas vraiment de M. Azour mais cherchent uniquement à couper la voie au candidat du parti chiite, le chef du courant des Marada Sleiman Frangié.

"Les partisans de la 'résistance' (du Hezbollah) sont confrontés à un groupe de Libanais qui soutiennent un candidat qu'ils ne veulent pas voir à la présidence de la République. Ils l'utilisent uniquement pour empêcher le candidat de la 'résistance' d'atteindre ce poste", a déclaré M. Raad lors d'une cérémonie partisane au Liban-Sud.

"Le partenariat national consiste à mettre en oeuvre les intérêts de tous les Libanais sans distinction, mais les autres pensent que ce partenariat consiste à utiliser un autre groupe de Libanais pour mettre leurs intérêts personnels en avant", a-t-il ajouté.

Le Parlement doit se réunir mercredi pour élire un nouveau chef de l'Etat. Le pays est sans président depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre dernier. Les députés ont tenté à onze reprises d'élire un président, sans succès, faute de consensus politique. 

Lundi matin, M. Azour, qui était jusqu’à la fin de la semaine dernière directeur régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Fonds monétaire international (FMI), a officiellement annoncé sa candidature à la présidence, tout en soulignant que cette démarche "n’est un défi pour personne".

Depuis l’annonce par plusieurs partis d’opposition et par le Courant patriotique libre (CPL, aouniste) de leur soutien à M. Azour, plusieurs responsables du Hezbollah ont estimé qu'il s'agissait d'une candidature "de défi et de confrontation".

Dans un discours dimanche, M. Frangié a, lui, défendu sa candidature et critiqué son adversaire, tout en se disant prêt à se retirer de la course si un candidat parvient à rassembler autour de lui "une majorité" de députés.


Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a critiqué lundi l'appui de plusieurs forces politiques à la candidature de l'ancien ministre des Finances Jihad Azour à la présidence du Liban, estimant que celles-ci ne veulent pas vraiment de M. Azour mais cherchent uniquement à couper la voie au candidat du parti chiite, le chef du courant des Marada Sleiman Frangié."Les...