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La 5e édition des Musicales du Liban à Paris

Fondé en 2019 par Zeina Saleh Kayali et Georges Daccache, le festival Musicales du Liban à Paris s’apprête à ouvrir sa saison du printemps avec deux concerts, en attendant celle de l’automne qui en comptera trois. À leurs débuts et jusqu’à 2022, les Musicales du Liban à Paris se concentraient sur le mois de novembre. Mais, les demandes de participation se faisant plus nombreuses, le mécène principal du festival, M. Philippe Helou, a fortement encouragé les organisateurs à produire une seconde édition annuelle (au mois de juin), estimant que c’était nécessaire pour atteindre plus efficacement le but de diffusion et de valorisation de la musique savante libanaise.

Le patrimoine musical libanais est d’une richesse extraordinaire et il reste encore à découvrir. Ce festival, en lui constituant un écrin, correspondait donc à un besoin profond. Ainsi, le public qui se développe au fil des années commence à avoir l’habitude d’un lieu, la cathédrale Notre-Dame du Liban, située en plein cœur du quartier latin, et d’un style de programmation. Car l’une des particularités des Musicales du Liban est le dialogue des cultures. C’est un procédé que le festival utilise souvent, que de mettre face à face des compositeurs libanais avec des compositeurs d’un autre pays. Le 4 juin, Georges Daccache, piano, et Dona Nouné, violon, présenteront De New York à Beyrouth, florilège d’œuvres de compositeurs libanais et américains. Les années précédentes, il avait déjà été programmé D’Erevan à Beyrouth et De Rome à Beyrouth. Le 10 juin, la soprano Caroline Solage et le pianiste Denis Dubois présenteront Mélodies en miroir. En prenant différents thèmes, ils interpréteront, pour chaque thème, une œuvre libanaise et une œuvre occidentale.

S’il est vrai que la plupart des interprètes qui donnent des concerts dans le cadre des Musicales du Liban sont libanais ou d’origine libanaise, il est intéressant de noter que de plus en plus d’interprètes français s’intéressent au festival. Pour les organisateurs, c’est un excellent moyen de faire connaître notre patrimoine musical que de le faire porter par des interprètes occidentaux qui à leur tour le programmeront dans leur vie musicale occidentale. Ainsi les compositeurs libanais pourraient commencer à faire partie, naturellement, des programmations de concerts à travers la France (et pourquoi pas l’Europe).

Au programme des deux concerts de juin, des compositeurs libanais et une compositrice, dont le langage musical démontre la multiplicité et la variété du patrimoine musical libanais, pont entre les cultures : Sevag Derghougassian, Iyad Kanaan, Naji Hakim, Boghos Gelalian, Houtaf Khoury, Élia Koussa, Violaine Prince, Wajdi Aboudiab et Garo Avessian.

Au vu de la situation économique qui sévit au Liban et notamment dans le domaine de l’éducation, le festival est en mesure, grâce à ses mécènes, de reverser la totalité de la recette, pour chaque édition, à une école différente. L’édition du printemps 2023 soutient l’école des Filles de la Charité à Beyrouth, dont certains élèves de terminale sont contraints d’interrompre leur scolarité par manque de moyens financiers.

Rendez-vous donc les dimanche 4 juin à 16h et samedi 10 juin à 20h30. La participation aux frais est libre et pas de réservation requise.

FestivalLa 5e édition des Musicales du Liban à ParisFondé en 2019 par Zeina Saleh Kayali et Georges Daccache, le festival Musicales du Liban à Paris s’apprête à ouvrir sa saison du printemps avec deux concerts, en attendant celle de l’automne qui en comptera trois. À leurs débuts et jusqu’à 2022, les Musicales du Liban à Paris se concentraient sur le mois de novembre. Mais, les...

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