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Sport - Ligue Europa

Séville au septième ciel

À l’issue d’une rencontre hachée et indécise, le Séville FC a remporté, aux tirs au but, la septième Ligue Europa de son histoire face à l’AS Rome de José Mourinho, défait pour la première fois en finale européenne.

Séville au septième ciel

Les joueurs du Séville FC célébrant leur titre en Ligue Europa dans la foulée de leur victoire en finale, mercredi à Budapest, contre l’AS Rome (1-1, 4-1 t.a.b). Attila Kisbenedek/AFP

La Ligue Europa est une compétition dans laquelle s’affrontent, chaque année, cinquante-huit équipes, et à la fin, c’est (presque) toujours Séville qui gagne. Telle serait la façon la plus adéquate de résumer ce qu’est devenue la « petite Coupe d’Europe » ces dernières années.

Mercredi, à Budapest, il fallait s’armer de patience pour connaître le dénouement d’une finale qui s’est conclue plus de trois heures après son coup d’envoi. Et c’est à se demander si cela en valait la peine, tant celui-ci était prévisible : pour la septième fois en autant de tentatives, le Séville FC ressort vainqueur d’une finale de C3.

Un éternel recommencement qui n’en demeure pas moins un exploit retentissant, tant le palmarès européen du club andalou commence à donner le tournis. Après leurs sacres de 2006, 2007, 2014, 2015, 2016, 2020, et désormais de 2023, les Rojiblancos sont plus que jamais l’équipe la plus titrée de la compétition, devant un groupe de clubs (Valence, Atletico Madrid, Inter Milan) ne totalisant que trois sacres.

Coup de bluff sur Dybala

Même José Mourinho et son cinq sur cinq en finale continentale n’ont pas fait le poids pour changer le cours de cette histoire d’amour entre Séville et la C3. Comme toujours, les Sévillans ont réussi à venir à bout du mur romain et du fameux bloc bas mis en place par le technicien portugais. Du moins en partie, car il a fallu attendre la séance de tirs au but et une série de parades de leur gardien marocain, Yassine Bounou, élu homme du match, pour que les hommes de José Luis Mendilibar fassent chavirer les 10 000 supporters espagnols venus les encourager dans la Puskas Arena.

À l’image de leur parcours, lors duquel ils ont successivement éliminé le PSV Eindhoven, Fenerbahçe, Manchester United et la Juventus Turin, les Andalous n’ont jamais renoncé dans cette finale, et ce malgré l’ouverture du score de l’AS Rome (1-0, 35e) par l’intermédiaire de l’attaquant argentin Paulo Dybala, pourtant annoncé blessé par son entraîneur en amont de la rencontre.

Tout au long de la première période, les rouge et blanc ont peiné à entrer dans les 30 derniers mètres italiens, bloqués par le bloc défensif très compact des Italiens. Juste avant de rentrer aux vestiaires, le Croate Ivan Rakitic a bien cru égaliser en décochant une frappe puissante, repoussée par le poteau droit de Rui Patricio.

Dans le deuxième acte, les Sévillans ont continué leur siège devant la surface romaine, et ont fini par trouver la faille. Sur la droite, Jesus Navas, 37 ans, plus vieux joueur à disputer une finale depuis 2008, a centré vers l’ancien Marseillais Lucas Ocampos qui a manqué sa reprise devant le but. Mais le ballon est retombé sur le genou du Romain Mancini, qui a pris son gardien à contre-pied (1-1, 55e).

Avenir incertain pour Mourinho

Toujours dominateurs dans le jeu et les duels, les Espagnols ont fait face à la résistance des Italiens qui ont évité un penalty (77e) annulé par la VAR pour un supposé contact sur Ocampos.

Sur un coup franc (83e), les Romains ont été tout proches de passer devant mais Andrea Belotti a buté sur Yacine Bounou, auteur d’une superbe parade.

Brillant pendant le Mondial qatari sous le maillot des Lions de l’Atlas, il a continué d’écœurer les tireurs romains jusqu’à la séance de tirs au but, tombant trois fois en échec face au mètre 95 du portier marocain.

Ce match pourrait bien être le dernier passé par le « Special One » sur le banc de la « Louve ». Annoncé sur le départ, notamment au Paris Saint-Germain, Mourinho a toutefois assuré mercredi après la défaite vouloir « rester à l’AS Rome », malgré cet échec. Mais au terme d’une saison conclue à la sixième place de Série A, et sans qualification européenne pour l’année prochaine, les dirigeants giallorossi pourraient bien en décider autrement.

Source : AFP

La Ligue Europa est une compétition dans laquelle s’affrontent, chaque année, cinquante-huit équipes, et à la fin, c’est (presque) toujours Séville qui gagne. Telle serait la façon la plus adéquate de résumer ce qu’est devenue la « petite Coupe d’Europe » ces dernières années.Mercredi, à Budapest, il fallait s’armer de patience pour connaître le dénouement d’une finale...

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