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Présidentielle : Bassil assure qu'il continuera d'être "flexible"

Présidentielle : Bassil assure qu'il continuera d'être

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil. Photo d'archives AFP

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, a assuré qu'il continuera d'être "flexible" dans les concertations sur la présidentielle au Liban, tout en insistant sur le rôle des chrétiens dans le choix du futur chef de l'Etat, lors d'une rencontre à Paris dimanche soir avec le Rassemblement pour le Liban (RPL), un groupe proche du CPL en France.

"Nous continuerons d'être flexibles. Si vous refusez un premier nom, il y en aura un deuxième puis un troisième. Il y a une infinité de noms sur lesquels nous pourrions avoir un accord partiel ou total, chrétien ou national", a dit le chef du CPL. "L'important est de se mettre d'accord pour assurer d'abord la majorité requise pour le vote puis celle du quorum. L'une de ces étapes est chrétienne, l'autre nationale. L'une requiert 65 voix et l'autre 86", a-t-il ajouté, sans avoir encore proposé publiquement un nom de présidentiable.

La présidence libanaise est vacante depuis la fin du mandat du fondateur du CPL et beau-père de M. Bassil, l'ex-président Michel Aoun, le 31 octobre 2022. Onze séances parlementaires, organisées entre septembre et janvier, n'ont pas permis de lui élire un successeur, faute de compromis entre les différentes parties.

Le Hezbollah et son allié le mouvement Amal, soutiennent la candidature du chef du courant des Marada Sleiman Frangié.

Officieusement, la France appuie M. Frangié, mais la diplomatie française a affirmé ne soutenir aucun candidat. Quant à l'Arabie saoudite, elle a fait savoir par la voix de son ambassadeur au Liban, Walid Boukhari, qu'elle ne posait de veto contre aucun candidat, mais elle appelle à un consensus libanais autour du prochain président.

Selon certains observateurs, Paris pourrait faire pression sur le leader du CPL pour le convaincre d’avaliser la candidature Frangié. M. Bassil devrait d'ailleurs s’entretenir à Paris avec Patrick Durel, conseiller du président Emmanuel Macron chargé du dossier libanais. 

S'adressant dimanche soir à la communauté internationale, le leader du CPL a affirmé "espérer que les pays de la liberté nous aideront à préserver la liberté chez nous en élisant un président sans intervention étrangère". "De la France libre, le CPL demande au Liban libre de ne soutenir qu'un président libre de toute corruption", a-t-il dit.

"Nous n'accepterons pas de président, quel qu'il soit, s'il fait partie du système en place, car ce sera un président dont l'histoire, le parcours et le futur sont reliés à la corruption et contre la réforme. Le CPL sera de toute manière ouvert à la discussion avec n'importe quel candidat de la réforme, et fera face à tout candidat de la corruption"", a soutenu M. Bassil.

Dans les rangs de l'opposition, aucun candidat unique n'a encore émergé, faute d'accord également. Certains observateurs estiment que Gebran Bassil pourrait faire pencher la balance en faveur ou contre Sleiman Frangié, s'il décide de s'allier aux partis de l'opposition, ou bien d'aller dans le sens du camp du Hezbollah.

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, a assuré qu'il continuera d'être "flexible" dans les concertations sur la présidentielle au Liban, tout en insistant sur le rôle des chrétiens dans le choix du futur chef de l'Etat, lors d'une rencontre à Paris dimanche soir avec le Rassemblement pour le Liban (RPL), un groupe proche du CPL en France."Nous continuerons...