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Confusion autour d'une radiation d'Assaad Hardane du PSNS


Confusion autour d'une radiation d'Assaad Hardane du PSNS

Des partisans du PSNS paradant à Hamra en mai 2021. Photo d'archives Nabil Ismail

Un communiqué annonçant la radiation de l'ex-ministre et ancien chef du Parti syrien national social (PSNS) Assaad Hardane de cette formation a circulé jeudi dans les médias. Cette information a été démentie par une branche du parti affiliée à M. Hardane. L'Orient-Le Jour n'était pas à même de joindre la branche rivale du PSNS, qui est actuellement dirigé par Rabih Banat. M. Hardane n'était pas non plus disponible dans l'immédiat pour un commentaire, ce qui suscite une certaine confusion.

"Assaad Hardane a été expulsé des rangs PSNS", pouvait-on lire dans le texte qui circulait jeudi, et qui ne fournit pas davantage de détails. Quelques heures plus tard, le bureau des médias de la branche connue pour sa proximité de M. Hardane a démenti ces informations. "La décision publiée par le gang qui usurpe l'identité du parti n'a aucune valeur", a-t-il souligné.

Ces annonces contradictoires interviennent après des accrochages armés entre branches rivales du PSNS à Beit Chebab, dans le Metn, autour d'un local convoité par deux factions du parti. Cet incident, qui n'a pas fait de blessés, impliquait des partisans de M. Hardane et du président actuel du PSNS, Rabih Banat. Dans un communiqué, le parti avait précisé qu'un "bureau du Parti en cours de rénovation a fait l'objet de deux tentatives de saccage et d'invasion, par des groupes armés affiliés à une personnalité dont les mains sont tachées du sang des innocents et de l'argent du Trésor public, que le Parti avait écartée". Un ancien porte-parole du PSNS qui a requis l'anonymat nous avait indiquéqu'il s'agissait d'Assaad Hardane.

Déjà en février 2021, une poignée de miliciens armés pro-Hardane avaient occupé une permanence du parti à Batroun (Liban-Nord), provoquant des tensions dans la ville.

Les divisions internes sont monnaie courante au sein de la formation pansyrienne, qui a été scindée en deux durant la guerre civile entre une branche réformatrice proche des factions palestiniennes et une autre plus proche de Damas, avant d’être réunifiée en 1978. Depuis la mort de son leader Antoun Saadé, condamné à mort et exécuté le 8 juillet 1949, le PSNS a connu des tensions récurrentes sur la meilleure façon de pérenniser son héritage, dans un contexte ayant depuis largement évolué.

Un communiqué annonçant la radiation de l'ex-ministre et ancien chef du Parti syrien national social (PSNS) Assaad Hardane de cette formation a circulé jeudi dans les médias. Cette information a été démentie par une branche du parti affiliée à M. Hardane. L'Orient-Le Jour n'était pas à même de joindre la branche rivale du PSNS, qui est actuellement dirigé par Rabih Banat. M. Hardane...