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Damas dénonce l'imposition de nouvelles sanctions par l'UE


Damas dénonce l'imposition de nouvelles sanctions par l'UE

Le président syrien Bachar el-Assad lors d'une réunion avec le président russe Vladimir Poutine au Kremlin à Moscou, le 15 mars 2023. Sputnik/Vladimir Gerdo/Pool via REUTERS

Damas a dénoncé mardi l'imposition par l'Union européenne de nouvelles sanctions économiques contre des personnes et des entités syriennes, estimant qu'elles allaient affecter l'acheminement de l'aide humanitaire au pays en guerre.

L'UE avait sanctionné lundi 25 personnes et huit entités. Parmi elles figurent des cousins du président Bachar el-Assad, accusés de trafic de captagon, une drogue de synthèse dont la Syrie est devenue exportateur mondial. "L'UE renouvelles ses mensonges en prétendant que les sanctions imposées à la Syrie n'entravent pas l'acheminement d'aides humanitaires ou l'obtention de vivres ou d'équipements médicaux", a affirmé un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères. "Ces sanctions constituent une menace réelle pour la vie des Syriens et se répercutent négativement sur l'économie du pays", a-t-il ajouté.

L'UE avait souligné que ces sanctions "ne visent pas à entraver l'acheminement de l'aide humanitaire vers une région quelconque du pays", affecté par le séisme meurtrier du 6 février.

Les sanctions européennes consistent en une interdiction de séjour, le gel de leurs avoirs dans l'UE et l'impossibilité de bénéficier de financements européens.

Parmi les personnes sanctionnées figurent trois cousins du président syrien, Samer Kamal el-Assad, Wassim Badi el-Assad, et Mudar Rifaat el-Assad, et plusieurs dirigeants, hommes d'affaires ou membres de milices affiliés au régime et impliqués dans ce trafic de stupéfiants.

Plusieurs sociétés de sécurité utilisées pour financer les milices sont également visées ainsi que leurs dirigeants.

L'UE a également sanctionné la société russe d'ingénierie et de construction Stroytransgaz et la firme Gecopham, une entité contrôlée par le ministère syrien du Pétrole et des Ressources minérales, accusées de soutenir le régime.

Après le séisme du 6 février, l'UE et les Etats-Unis ont allégé les sanctions imposées au gouvernement syrien, sanctionné par les Occidentaux depuis la répression en 2011 du soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile.

Damas a dénoncé mardi l'imposition par l'Union européenne de nouvelles sanctions économiques contre des personnes et des entités syriennes, estimant qu'elles allaient affecter l'acheminement de l'aide humanitaire au pays en guerre.L'UE avait sanctionné lundi 25 personnes et huit entités. Parmi elles figurent des cousins du président Bachar el-Assad, accusés de trafic de captagon, une...