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Politique - Géopolitique de la présidentielle au Liban

Michel Aoun : fête iranienne et... gueule de bois

Dans les milieux politiques, on dit souvent du Liban qu’il est le pays des ambassades et des consulats. Si cette expression est utilisée à outrance et permet aux acteurs de se dédouaner de leurs propres responsabilités, il n’empêche qu’elle raconte aussi une réalité : le rôle prépondérant des puissances extérieures dans les grandes échéances libanaises, en particulier la présidentielle. Depuis 1943, aucun président ne peut se targuer d’avoir été élu sans un feu vert régional et international, même si, du Royaume-Uni à l’Iran, en passant par la France, la Syrie, l’Égypte et les États-Unis, les acteurs impliqués se sont succédé au cours des décennies. Une fois élu, le mandat du président libanais dépend aussi le plus souvent de facteurs régionaux. C’est cette histoire, celle des jeux des puissances, des interférences diplomatiques et des équilibres géopolitiques précaires, que « L’Orient-Le Jour » se propose de raconter dans une série de treize épisodes. Le treizième (et dernier de la série) raconte comment l’élection de Michel Aoun a permis à l’Iran et au Hezbollah de triompher à la faveur d’un rapprochement momentané avec l’Occident. La « fiesta » va cependant être de courte durée.

Michel Aoun : fête iranienne et... gueule de bois

Michel Aoun, alors chef du Courant patriotique libre, lors d'un meeting de son parti à Jezzine. Archives « L'OLJ »

L’accession de Michel Aoun à la présidence de la République, le 31 octobre 2016, continue après la fin de son mandat à susciter des interrogations sur les circonstances qui ont permis son élection. Il s’agit en particulier de savoir à quel moment...
L’accession de Michel Aoun à la présidence de la République, le 31 octobre 2016, continue après la fin de son mandat à susciter des interrogations sur les circonstances qui ont permis son élection. Il s’agit en particulier de savoir à quel moment...

commentaires (8)

En 1988 si le Général n'avait pas détruit la résistance Libanaise rien de ce qui se passe aujourd'hui n'aurait eu lieu. En 2006 si le Général n'avait pas trahit le mouvement du 14 Mars pour rejoindre celui du 8, rien de ce qui se passe aujourd'hui n'aurait eu lieu, et aujourd'hui si le CPL ne change pas sa politique destructive, le pays continuera a nager dans la mouise.... Lorsque le Liban a été abandonné par le monde entier, seules les FL étaient présentent pour le sauver, lorsque l’armée et les institutions de l’état étaient attaquées, la aussi seules les FL étaient présentes a l'appel pour les défendre. Les Libanais ne doivent plus laisser la propagande et les mensonges, diffusés ici et la, leur faire oublier la vérité et les faits. Des erreurs il y en a eu certes, mais qui n'en a pas faites! Les FL sont celles qui en ont faites le moins. Au final seul le fond de la cause compte. On continue contre vents et marées pour que le Liban reste et perdure !!!

Pierre Christo Hadjigeorgiou

10 h 22, le 24 avril 2023

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • En 1988 si le Général n'avait pas détruit la résistance Libanaise rien de ce qui se passe aujourd'hui n'aurait eu lieu. En 2006 si le Général n'avait pas trahit le mouvement du 14 Mars pour rejoindre celui du 8, rien de ce qui se passe aujourd'hui n'aurait eu lieu, et aujourd'hui si le CPL ne change pas sa politique destructive, le pays continuera a nager dans la mouise.... Lorsque le Liban a été abandonné par le monde entier, seules les FL étaient présentent pour le sauver, lorsque l’armée et les institutions de l’état étaient attaquées, la aussi seules les FL étaient présentes a l'appel pour les défendre. Les Libanais ne doivent plus laisser la propagande et les mensonges, diffusés ici et la, leur faire oublier la vérité et les faits. Des erreurs il y en a eu certes, mais qui n'en a pas faites! Les FL sont celles qui en ont faites le moins. Au final seul le fond de la cause compte. On continue contre vents et marées pour que le Liban reste et perdure !!!

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    10 h 22, le 24 avril 2023

  • En 1988 Aoun et Geagea detenaient le sort des chretiens du Liban. En 2023, ils le detiennent toujours. Ahurissant mais vrai. Une fois plus encore leur entetement va propulser un autre Hraoui ou Lahoud au pouvoir.

    hrychsted

    22 h 54, le 21 avril 2023

  • Si je comprends bien les dindons de la farce ce sont les FL , quel gâchis

    Otayek Joe

    20 h 31, le 21 avril 2023

  • La bonne nouvelle, on a fini de Aoun et de Hariri. La mauvaise, il nous reste Berry et Hassouna.

    Achkar Carlos

    18 h 07, le 21 avril 2023

  • Le même scénario peut se reproduire puisque les mêmes comparses jouent le même rôle de l’usure du peuple et du pays jusqu’à l’os pour enfin lui imposer leur solution finale qui serait approuvée par tous les pays occidentaux comme seule issue pour sortir le Liban de son marasme. C’est du déjà vu et on le reverra si les opposants ne se mettent pas en rang uni pour saboter les projets des fossoyeurs. Tout indique le contraire et les libanais continuent de payer le prix fort de la cupidité et de lâcheté, pour ne pas dire la trahison, de tous ces gens en qui ils ont cru pour un temps pour se rendre à l’évidence qu’on ne se refait pas et que ce pays est voué à la misère à cause de ces responsables pourris qui disent ce qu’il faut faire et une fois qu’ils en ont les moyens font ce qu’il ne fallait jamais faire, se diviser et ainsi empêcher toute solution à leur pays pour des intérêts bassement personnels et égoïstes sous prétexte d’une idéologie inexistante et incompréhensible dont eux seuls connaissent les tenants et les aboutissants, qui est pour sûr, la perte totale de notre pays en sacrifiant ses citoyens. Aucun pays n’est responsable de notre malheur, nous sommes les seuls concernés et les pays profitent de notre stupidité pour s’immiscer dans nos affaires et les transformer en atout pour réaliser leurs projets à nos dépens. Des pourris se succèdent et se ressemblent, comment sauver un pays?

    Sissi zayyat

    12 h 07, le 21 avril 2023

  • Ils ont deux excuses imparables: (1) "ils" ne nous ont pas laissé faire, et (2) sans nous ça aurait été pire… waf waf waf, je me marre pour ne pas en pleurer…

    Gros Gnon

    12 h 05, le 21 avril 2023

  • Cet article a le mérite de remettre les points sur les i et les barres sur les t à propos des responsabilités diverses dans la calamité qu'est l'accession de Aoun à la présidence. On voit clairement que ce sont les puissances occidentales complices de l'entité néo-safavide qui dès le départ ont voulu offrir à l'entité le Liban en cadeau, en espérant bien entendu en contrepartie de juteux contrats pétroliers et autres. L'idée était d'élire un président affilié à l'entité peu importe son identité avec en contrepartie un retour de Hariri au sérail. Bien entendu ce dernier s'est jeté sur l'occasion. Mais Joumblatt et Berri ne voulaient pas de la personne de Michel Aoun. Et le Hezbollah n'a rien fait pour forcer ces derniers à l'accepter, préférant sans doute un président moins populaire donc plus malléable. D'où l'option Frangié qui convenait finalement à tout le monde. Il va sans dire que si Frangié avait été élu Aoun n'aurait pas connu l'usure du pouvoir et Gebran Bassil aurait été en très bonne position pour succéder à Frangié. C'est nul autre que Samir Geagea qui a mis ce véritable complot en échec avec l'accord de Meerab. L'histoire nous apprendra à reconnaître l'intelligence politique de Samir Geagea dans ce compromis. Erreur à noter dans cet article: non en 2014 la révolution syrienne n'était pas du tout vouée à l'échec, au contraire c'était toute l'entité néo-safavide qui était embourbée dans un conflit qui serait devenu son Vietnam ou son Afghanistan sans l'ours russe.

    Citoyen libanais

    10 h 22, le 21 avril 2023

  • Deux remarques: la première est que le fameux compromis présidentiel n’était qu’une entente entre ces formations politiques pour leur permettre de piller le pays durant ce mandat, ce qui a abouti à la faillite totale à cause de l’explosion de la dette. La deuxième est que ce mandat a permis, sinon organisé, la destruction de toutes les institutions de l’Etat. Politiquement, ce mandat a surtout permis la mainmise du Hezbollah sur le pays. Franchement, on fait mieux pour récupérer les droits spoliés des chrétiens du Liban

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 03, le 21 avril 2023

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