Politique - Géopolitique de la présidentielle au Liban
Michel Aoun : fête iranienne et... gueule de bois
Dans les milieux politiques, on dit souvent du Liban qu’il est le pays des ambassades et des consulats. Si cette expression est utilisée à outrance et permet aux acteurs de se dédouaner de leurs propres responsabilités, il n’empêche qu’elle raconte aussi une réalité : le rôle prépondérant des puissances extérieures dans les grandes échéances libanaises, en particulier la présidentielle. Depuis 1943, aucun président ne peut se targuer d’avoir été élu sans un feu vert régional et international, même si, du Royaume-Uni à l’Iran, en passant par la France, la Syrie, l’Égypte et les États-Unis, les acteurs impliqués se sont succédé au cours des décennies. Une fois élu, le mandat du président libanais dépend aussi le plus souvent de facteurs régionaux. C’est cette histoire, celle des jeux des puissances, des interférences diplomatiques et des équilibres géopolitiques précaires, que « L’Orient-Le Jour » se propose de raconter dans une série de treize épisodes. Le treizième (et dernier de la série) raconte comment l’élection de Michel Aoun a permis à l’Iran et au Hezbollah de triompher à la faveur d’un rapprochement momentané avec l’Occident. La « fiesta » va cependant être de courte durée.
OLJ / Par Mounir RABIH, le 21 avril 2023 à 00h00
commentaires (8)
En 1988 si le Général n'avait pas détruit la résistance Libanaise rien de ce qui se passe aujourd'hui n'aurait eu lieu. En 2006 si le Général n'avait pas trahit le mouvement du 14 Mars pour rejoindre celui du 8, rien de ce qui se passe aujourd'hui n'aurait eu lieu, et aujourd'hui si le CPL ne change pas sa politique destructive, le pays continuera a nager dans la mouise.... Lorsque le Liban a été abandonné par le monde entier, seules les FL étaient présentent pour le sauver, lorsque l’armée et les institutions de l’état étaient attaquées, la aussi seules les FL étaient présentes a l'appel pour les défendre. Les Libanais ne doivent plus laisser la propagande et les mensonges, diffusés ici et la, leur faire oublier la vérité et les faits. Des erreurs il y en a eu certes, mais qui n'en a pas faites! Les FL sont celles qui en ont faites le moins. Au final seul le fond de la cause compte. On continue contre vents et marées pour que le Liban reste et perdure !!!
Pierre Christo Hadjigeorgiou
10 h 22, le 24 avril 2023