
Une tombe saccagée dans un cimetière maronite de Saïda, au Liban-sud. Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah
Un cimetière chrétien maronite de la ville de Saïda, au Liban-sud, a été vandalisé, plusieurs tombes ayant été saccagées, rapporte notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah. Des actes condamnés par le président de la municipalité, Mohammad Saoudi, dans un communiqué publié vendredi.
La profanation des tombes auraient eu lieu durant les derniers jours, selon notre correspondant. Vendredi, le gardien aurait découvert les dégâts pendant sa tournée, explique-t-il.
Le président de la municipalité, Mohammad Saoudi, a publié un communiqué dans lequel il condamne ces actes "qui vont à l'encontre du vivre-ensemble de la ville", où cohabitent musulmans et chrétiens. M. Saoudi a ensuite affirmé qu'il attendait "l'enquête judiciaire pour révéler les circonstances" de cet acte.
L’Orient-Le Jour a tenté de contacter le président de la municipalité ainsi que le porte-parole du patriarcat maronite Walid Ghayad, pour un commentaire, mais tous deux n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
En 2021, des inconnus avaient saccagé des tombes dans plusieurs localités du Akkar (Nord) situées dans la région de Joumé, dans des circonstances floues. Le président de la fédération des municipalités de Joumé, avait appelé les forces de l'ordre à "sanctionner le plus sévèrement possible" les responsables de ces actes de vandalisme.
Un cimetière chrétien maronite de la ville de Saïda, au Liban-sud, a été vandalisé, plusieurs tombes ayant été saccagées, rapporte notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah. Des actes condamnés par le président de la municipalité, Mohammad Saoudi, dans un communiqué publié vendredi.La profanation des tombes auraient eu lieu durant les derniers jours, selon notre...
Les plus commentés
Analyse
Un an après les législatives libanaises, qu’est-ce qui a (vraiment) changé ?
Appel
Riad Salamé doit être révoqué d’urgence
Saisie des biens de Salamé à Paris
Le gouvernement réfute le choix des avocats français pour la défense des intérêts du Liban