Un tribunal américain rejette une plainte contre Bassil pour "incompétence"

Un tribunal de Floride a rendu lundi sa décision finale et rejeté la plainte déposée par deux plaignants basés aux États-Unis contre le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, a annoncé jeudi le parti aouniste, ajoutant que le tribunal américain a rejeté l'affaire pour "illégalité" et s'est déclaré "incompétent" en la matière.

En janvier 2022, le gouvernement libanais avait été informé d'un procès civil intenté aux États-Unis contre M. Bassil et l'ancien ministre de la Justice Salim Jreissati. Dans le cadre de cette plainte, deux personnes basées aux États-Unis avaient accusé MM. Bassil et Jreissati d'avoir planifié de les kidnapper et de les torturer.

Lara Mansour et Elie Samaha affirment que les deux politiques ont collaboré avec les parents de Mme Mansour pour la priver d'un précieux héritage. Les plaignants assurent que les parents de Lara Mansour les ont attirés au Liban, où ils auraient été détenus par le gouvernement libanais dans des conditions difficiles, dans le but de les forcer à abandonner les poursuites engagées pour récupérer l'héritage.

Un tribunal américain avait par la suite jugé que le rejet de leurs plaintes avait été obtenu sous la contrainte et avait donc rétabli les poursuites.

"Gebran Bassil demandera réparation devant les autorités judiciaires compétentes pour les graves dommages qu'il a subis du fait de ces fausses allégations", indique un communiqué du CPL. "Une fois de plus, la vérité a triomphé. Nous travaillerons toujours pour la vérité, chaque fois qu'ils essaieront de la cacher par des mensonges et des calomnies.... Gebran Bassil a prouvé devant la justice libanaise la fausseté et l'invalidité de toutes les allégations qui ont été faites contre lui dans cette affaire. Toutes les calomnies qui ont été diffusées par de nombreuses personnes au Liban et dans le monde pour lui infliger un préjudice politique sont tombées à l'eau", ajoute le texte.

Gebran Bassil avait été sanctionné par les États-Unis en 2020 pour corruption présumée.

Contacté par L'Orient Today, un porte-parole de l'ambassade des États-Unis s'est refusé à tout commentaire.