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Sport - Ligue des champions

Sans trembler, le Real écarte Liverpool

Grâce à un but de Karim Benzema, les champions d’Europe en titre ont éliminé les Reds et ont validé leur ticket pour les quarts de finale mercredi au Santiago-Bernabéu (1-0), après sa démonstration de l’aller (5-2).

Sans trembler, le Real écarte Liverpool

Karim Benzema inscrivant le seul but de la rencontre entre le Real Madrid et Liverpool lors de la victoire des Merengues (1-0) en 8e de finale retour de la Ligue des champions, mercredi, sur la pelouse du stade Santiage-Bernabéu. Susana Vera/Reuters

Tout en contrôle, les « rois d’Europe » n’ont pas eu à forcer leur talent pour atteindre leur 18e quart de finale de C1 sur les vingt dernières années. Une formalité que les Merengues ont menée à bien en se procurant de nombreuses occasions, mais ce n’est qu’à la 78e minute que Benzema a réussi à percer la muraille Alisson, en profitant d’un ballon traînant glissé par Vinicius, après une très belle passe filtrée par Eduardo Camavinga à travers la défense anglaise.

Le Ballon d’or français inscrivait ainsi son 20e but lors de ses 20 derniers matchs à élimination directe en Ligue des champions. Une performance majuscule entachée par sa sortie sur blessure, aussitôt après avoir marqué. De retour d’une entorse bénigne à la cheville après une semaine d’absence, le « Nueve » a demandé le changement dans la foulée de l’ouverture du score avant de sortir en boitant, visiblement touché au tibia après un coup reçu sur un contact avec le géant hollandais Virgil Van Dijk.

« Une petite douleur, un coup, rien de grave », a rassuré le Français après le match.

Malgré ce hic, la « Maison blanche » est devenue mercredi avec Naples (vainqueur de l’Eintracht Francfort 3-0) la dernière équipe à rejoindre les quarts de C1, et connaîtra son adversaire du prochain tour lors du tirage au sort de vendredi à Nyon (Suisse).

Camavinga, la belle surprise

Comme attendu, le sorcier italien aux quatre Ligues des champions (un record) a retenu la leçon de l’année dernière contre Chelsea, et a dessiné un schéma moins défensif et plus joueur. Vainqueurs 3-1 à l’aller, les Merengues avaient été poussés jusqu’à la prolongation par les Blues, mais Benzema, comme mercredi, avait qualifié son équipe, pour les demies cette fois, grâce à un but en prolongation (96e).

« Ce qu’il s’est passé la saison dernière nous a procuré une confiance immense. Et cela s’est vu sur cette double confrontation », a souligné « Carletto » après le match.

Mercredi, l’avant-centre français, qui s’est souvent associé avec l’intenable Vinicius, aurait pu ouvrir la marque plus tôt (14e, 52e, 69e), mais a régulièrement été pris sur hors-jeu.

Et le dynamiteur brésilien du Real a été l’un des premiers à alerter le portier brésilien de Liverpool à la 14e, avec une reprise au second poteau miraculeusement sortie par Alisson.

Camavinga, titulaire surprise au milieu de terrain à la place de son compatriote français Aurélien Tchouaméni, a lui aussi fait pousser un soupir au Bernabéu quelques minutes plus tard (20e) : sa frappe lourde, des vingt-cinq mètres, a été effleurée par Alisson puis s’est écrasée sur la barre transversale.

Et au milieu de tout cela, Liverpool a aussi eu ses chances de réduire l’écart de quatre buts qui le séparait des quarts avant le coup d’envoi. Mais ni Mohamed Salah (7e), ni Diogo Jota (18e), ni Cody Gakpo (26e), ni Darwin Nunez (33e) n’ont réussi à franchir Thibaut Courtois, impeccable.

L’histoire d’amour continue

Il faut dire qu’une défaite par plus de trois buts d’écart au Bernabéu était hautement improbable. Selon le statisticien espagnol MisterChip, le Real n’a perdu que onze de ses 1 777 matchs au Bernabéu par plus de trois buts d’écart. Et aucun en compétitions européennes.

« On avait besoin de faire une performance hors du commun pour combler la différence... et on n’a pas fait une performance hors du commun. On a fait un bon match, mais le Real a été en contrôle tout du long. Le Real a été énorme, c’est pourquoi ils sont passés », a résumé Jurgen

Klopp en conférence de presse d’après-match.

Mercredi, pour son 300e match de Ligue des champions, le Real Madrid a donc offert une soirée pleine à ses supporters. Après la « Coupe des miracles » de l’an dernier, la 14e de l’histoire du club, l’histoire d’amour entre la « Coupe aux grandes oreilles » et le club espagnol continue.

De son côté, Liverpool, largué dans la course au titre en championnat (6e à 24 points d’Arsenal) et éliminé de toutes les autres compétitions, n’a désormais presque plus rien à jouer. Klopp devra garder son groupe mobilisé pour tenter d’accrocher le top 4 en Premier League, synonyme de qualification pour la prochaine édition de la C1. Tottenham, 4e, est à six points des Reds.

Source : AFP

Tout en contrôle, les « rois d’Europe » n’ont pas eu à forcer leur talent pour atteindre leur 18e quart de finale de C1 sur les vingt dernières années. Une formalité que les Merengues ont menée à bien en se procurant de nombreuses occasions, mais ce n’est qu’à la 78e minute que Benzema a réussi à percer la muraille Alisson, en profitant d’un ballon traînant...

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