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L'âpre lutte contre le froid et le temps des sauveteurs grecs en Turquie


L'âpre lutte contre le froid et le temps des sauveteurs grecs en Turquie

Des secouristes mènent des opérations de recherche dans les décombres à Kahramanmaras en Turquie, après le séisme, le 9 février 2023. Photo OZAN KOSE / AFP

Les sauveteurs grecs qui participent aux opérations de secours en Turquie, après le violent séisme ayant aussi frappé la Syrie, luttent avec âpreté contre le froid glacial et le temps qui passe et amenuise les chances de retrouver des survivants, a indiqué jeudi le chef des opérations.

"Il n'y pas un seul (sauveteur) qui n'ait mentionné le froid (...) c'est vraiment difficile", a expliqué Athanassios Balafas, responsable en chef des interventions des pompiers grecs, à Athènes.

Une trentaine de pompiers grecs de l'Unité spéciale de lutte contre les catastrophes (Emak) ainsi que des services d'urgences médicales sont déployés dans la province turque de Hatay (Sud) où ils participent aux difficiles opérations de recherches de survivants après le séisme qui a fait en Turquie et en Syrie, plus de 17.500 morts, selon un dernier décompte.

"Quand vous allez vous reposer pour six heures et que vous ne pouvez pas (dormir à cause du froid), c'est vraiment dur", a-t-il ajouté, évoquant des températures de -5 à -7° dans les zones frappées par ce violent tremblement de terre. "Nous avons des unités de chauffage avec nous mais hier, à un moment donné, nous avons dû choisir entre nous chauffer ou continuer les opérations sur place" en raison d'un manque de carburant pour faire fonctionner les appareils, a-t-il raconté lors d'une conférence de presse.

"Bien-sûr, nous avons choisi de continuer nos opérations", a-t-il ajouté, précisant que l'arrivée de renforts grecs ce jeudi avec des équipements devrait permettre une amélioration. Alors que les pompiers grecs ont annoncé avoir sauvé cinq personnes des décombres, dont deux enfants, M. Balafas a reconnu que "72 heures après (un séisme), les chances (de retrouver des survivants) diminuaient dramatiquement".

"Quand on parle d'une ampleur telle pour un désastre et de températures extrêmes de -5° à -7° durant presque toute la journée, tous ces facteurs réduisent les chances" de retrouver des personnes vivantes dans les décombres, a encore affirmé cet expert des interventions d'urgence. "Les gens viennent en permanence (vers nous) pour nous demander de l'aide" et recevoir "de la nourriture, de l'eau, de la chaleur", a-t-il aussi décrit.

Les sauveteurs grecs qui participent aux opérations de secours en Turquie, après le violent séisme ayant aussi frappé la Syrie, luttent avec âpreté contre le froid glacial et le temps qui passe et amenuise les chances de retrouver des survivants, a indiqué jeudi le chef des opérations."Il n'y pas un seul (sauveteur) qui n'ait mentionné le froid (...) c'est vraiment difficile", a...