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Sport - Ligue 1

À Paris, deux éclairs et puis c’est tout

Sans briller, le PSG a légèrement dominé Toulouse (2-1) grâce à un but lumineux de Messi, samedi, lors d’une 22e journée également marquée par le rebond d’un Lyon rajeuni à Troyes (3-1) et l’exploit de Lille à Rennes (3-1).

À Paris, deux éclairs et puis c’est tout

Lionel Messi tentant de garder son équilibre lors de la victoire du PSG face à Toulouse (2-1) sur la pelouse du Parc des Princes. Franck Fife/AFP

Privé de plusieurs cadres, dont Neymar et Kylian Mbappé, Paris s’est à nouveau contenté du strict minimum. Seul membre du trio magique aligné samedi au Parc des Princes, Lionel Messi a illuminé une soirée bien terne pour le club de la capitale, qui s’est sorti d’un bien mauvais pas en évitant de sombrer dans une spirale négative à dix jours du choc face au Bayern Munich en Ligue de champions.

Christophe Galtier avait annoncé la couleur dès vendredi : en l’absence du prodige de Bondy, indisponible trois semaines après une blessure contractée à Montpellier mercredi, les clés du jeu seraient confiées à la « Pulga ».

Le champion du monde argentin n’a pas failli et a pris ses responsabilités pour délivrer les siens, encore en difficulté comme il est de coutume depuis la fin de la Coupe du monde, sur un tir imparable à l’entrée de la surface de réparation (57e).

Alors que le PSG était dans le dur avec l’ouverture du score sur coup franc de Branco van den Boomen (20e), auquel avait répondu une frappe splendide du pied gauche d’Achraf Hakimi (38e), Messi a libéré les Parisiens et ramené un peu de calme avant trois rencontres de tous les dangers, mercredi à Marseille en Coupe de France, le 11 février à Monaco en championnat, et bien sûr la réception tant attendue de l’ogre bavarois en 8e de finale aller de C1, le 14 février. Le 10e but en L1 de Messi, qui permet au leader parisien de compter provisoirement 8 points d’avance sur son dauphin marseillais, est ainsi venu opportunément chasser les doutes qui s’accumulaient, malgré le succès ramené de Montpellier.

Certes, l’entraîneur parisien a encore enregistré un nouveau pépin physique avec la sortie prématurée et en larmes de Renato Sanches (13e), qui va grossir l’infirmerie. Mais le milieu portugais, recrue très décevante de l’été dernier au physique de cristal, n’avait quasiment aucune chance d’être titularisé contre le Bayern. Il enlève aux Parisiens une option dans la rotation au moment où les matchs s’enchaînent tous les trois jours, mais difficile de parler de coup dur.

Lille renverse Rennes

Après dix victoires consécutives à la maison en L1, le Stade rennais a fini par chuter sur sa pelouse. L’équipe de Bruno Genesio a vu sa série prendre fin à l’issue d’un match emballant contre Lille (3-1), autre prétendant aux places européennes.

Au Roazhon Park, le LOSC a d’abord cru prendre la marée après un but précoce d’Amine Gouiri inscrit dès 27 secondes de jeu. Mais les Nordistes n’ont pas tardé à réagir : Edon Zhegrova a égalisé après une délicieuse talonnade d’Angel Gomes (59e), avant d’être passeur décisif pour Rémy Cabella (85e) puis André Gomes, qui a clos le score avec classe (90e+3).

Cette défaite ne fait pas les affaires de Rennes (5e, 40 pts), qui stagne derrière Monaco (4e, 44 pts), solide vainqueur (2-0) sur la pelouse de Clermont dimanche dans l’après-midi. Les Bretons ratent ainsi l’opportunité de revenir sur Marseille et Lens, qui complètent toujours le podium derrière les Parisiens.

Un succès de prestige qui permet aux Lillois de revenir à deux longueurs de leurs adversaires (6e, 38 pts), et de continuer de grignoter du terrain sur leurs concurrents pour les places européennes.

La jeunesse donne de l’air à l’OL

Capable du meilleur comme du pire cette saison, Lyon a retrouvé un peu d’allant en s’imposant à Troyes. Trois jours après avoir buté sur Brest (0-0), Lyon s’est relancé dans la course aux places européennes en allant s’imposer à Troyes (3-1) à l’issue d’une prestation qui demeure toutefois poussive.

Après une entame de match timide, les Gones ont ensuite confisqué le ballon aux Champenois, sans toutefois parvenir à se montrer dangereux face à une défense très regroupée. Il a même fallu deux retours autoritaires de Lovren (21e) et Sinaly Diomandé (33e) pour empêcher Baldé de se présenter seul face à Lopes. Finalement, les Lyonnais ont été récompensés juste avant la mi-temps en profitant d’une erreur de Jackson Porozo : sa mauvaise relance dans l’axe a été récupérée par Maxence Caqueret, dont le centre a été repris victorieusement par Barcola après avoir devancé... Porozo (0-1, 43e).

Au retour des vestiaires, l’Estac a eu deux balles d’égalisation, mais Baldé, idéalement lancé par Xavier Chavalerin, a buté sur Lopes (52e), puis Rony Lopes n’a pas cadré sa reprise en pivot (57e).

Lyon a ensuite puni ce manque de réalisme en doublant la mise par Cherki, auteur d’une belle percée côté droit conclue par un pointu peu académique mais efficace (0-2, 59e).

Assommé, Troyes a pourtant rapidement réduit l’écart grâce à Rony Lopes, qui a initié l’action en servant Andreas Bruus, avant de marquer sur le centre en retrait du Danois (1-2, 62e).

Les Rhodaniens ont ensuite tremblé, à l’image de cette nouvelle situation de Baldé, encore lui, qui a été contré de justesse par Diomandé sur une nouvelle ouverture dans le dos de la défense (68e).

Finalement, l’OL a assuré sa victoire dans le temps additionnel avec un bijou de son capitaine Lacazette, une superbe frappe dans la lucarne (1-3, 90e+3).

Grâce à ce neuvième succès de la saison, les joueurs de Laurent Blanc remontent provisoirement à la huitième place avec 32 points, trois de moins que le septième, Lorient. De son côté, l’Estac, qui n’a engrangé qu’un point lors des cinq derniers matches, se rapproche dangereusement de la zone de relégation : avec 19 unités au compteur, le club aubois (16e) n’a plus qu’une longueur d’avance sur Ajaccio, le premier relégable.

Source : AFP

Privé de plusieurs cadres, dont Neymar et Kylian Mbappé, Paris s’est à nouveau contenté du strict minimum. Seul membre du trio magique aligné samedi au Parc des Princes, Lionel Messi a illuminé une soirée bien terne pour le club de la capitale, qui s’est sorti d’un bien mauvais pas en évitant de sombrer dans une spirale négative à dix jours du choc face au Bayern Munich en Ligue...

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