Tension et écoles fermées à Aïn el-Héloué après le décès d'un membre du Fateh

Les écoles de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) ont fermé leurs portes mardi matin à Aïn el-Héloué (Liban-Sud) au vu de la tension qui régnait dans le camp après le décès d'un membre affilié au mouvement Fateh qui avait été blessé samedi lors d'un affrontement armé entre factions palestiniennes.

Selon notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah, des membres armés se sont déployés dans le camp après la mort de M. A., surnommé al-Iraki (L'irakien), alors que les élèves quittaient leurs écoles. Le personnel administratif de ces établissements avait demandé aux parents des écoliers de venir les récupérer. 

Une source palestinienne au sein du camp avait confié à notre correspondant samedi que des miliciens du mouvement Fateh stationnés dans le quartier Barakat et des islamistes postés dans le quartier de Safsaf, à l'entrée nord du camp, avaient échangé des tirs à la suite d'une dispute. Des détonations de roquettes avaient été entendues dans la ville de Saïda. Des armes automatiques et des grenades à main auraient également été utilisées lors de ces affrontements. Deux personnes avaient été blessées ce jour-là. Le commandant de la force palestinienne conjointe dans le camp palestinien, le colonel Abed el-Hadi el-Assadi, avait confié à L'Orient Today "qu'il n'y a pas de raisons politiques derrière l'affrontement armé".

Le camp de Aïn el-Héloué, très peuplé, est régulièrement le théâtre de fusillades et d'accrochages, soit en raison de différends d'ordre personnel, soit en raison des tensions entre les différentes factions palestiniennes.