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Ouverture de la 5ème séance parlementaire pour tenter d'élire un nouveau président


Ouverture de la 5ème séance parlementaire pour tenter d'élire un nouveau président

Les députés libanais réunis au Parlement, le 10 novembre 2022 lors de la cinquième séance pour l'élection d'un nouveau président de la République. Photo Mohammad Yassine

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a ouvert jeudi à 11 h la 5ème séance parlementaire consacrée à l'élection d'un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat a expiré le 31 octobre, après l'échec de quatre séances précédentes faute d'un accord politique préalable autour d'un candidat, comme cela est de coutume au Liban.

Selon le président du Parlement, le quorum de 86 députés sur 128, nécessaire pour que la séance puisse se poursuivre, a été assuré.

Il s'agit donc de la première séance électorale depuis que le pays connaît officiellement une vacance totale à l'Exécutif, alors que le gouvernement de Nagib Mikati est chargé d'expédier les affaires courantes depuis le 22 mai, suite aux dernières législatives.

Le Liban est entré en période d'élection présidentielle le 1er septembre dernier, mais le président du Parlement avait attendu jusqu'au 29 septembre pour convoquer une première séance. Face à un camp soudé derrière le Hezbollah et qui vote jusqu'à présent blanc faute d'entente sur un candidat, l’opposition demeure noyée dans ses divergences, accentuées par le schisme au sein du bloc des députés issus de la contestation populaire.

Dossier spécial

La fin d'un mandat tourmenté

Lors des tours suivants, le président peut être élu avec une majorité absolue de 65 voix. Mais jusque-là, la Chambre n'est toujours pas parvenue à un deuxième tour de vote, faute de quorum, les députés du camp du Hezbollah et ses alliés se retirant de la séance à l'issue des premiers tours. A chaque nouvelle séance, M. Berry considère qu'il s'agit à nouveau d'un premier tour, et que le nombre de voix requis est de 86 pour élire un président. Ce qui est toutefois contraire à la Constitution.

La communauté internationale appelle sans cesse le pays à mettre un terme au plus vite à cette vacance totale à l'Exécutif et à élire un nouveau chef de l'Etat, alors que le Liban en grave crise depuis 2019, doit mener des réformes pour obtenir une assistance financière internationale.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a ouvert jeudi à 11 h la 5ème séance parlementaire consacrée à l'élection d'un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat a expiré le 31 octobre, après l'échec de quatre séances précédentes faute d'un accord politique préalable autour d'un candidat, comme cela est de coutume au Liban.Selon le président du Parlement, le...