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Visite de la délégation libanaise en Syrie "pas annulée", l'ambassadeur syrien évoque un "malentendu"


Visite de la délégation libanaise en Syrie

Un drapeau de la Syrie. Photo d'archives AFP

L'ambassadeur syrien au Liban, Ali Abdel Karim Ali, a affirmé mardi que la visite d'une délégation libanaise en Syrie pour discuter de la frontière maritime entre les deux pays, qui devait avoir lieu mercredi, n'a pas été annulée, mais plutôt "reportée", évoquant un "malentendu" protocolaire.

A l'issue d'une réunion avec le chef de l'Etat Michel Aoun, le diplomate a fait état d'un "malentendu autour de la date de la visite de la délégation libanaise en Syrie lors de l'appel téléphonique entre les présidents Michel Aoun et Bachar el-Assad", selon des propos rapportés par le quotidien al-Joumhouriya. "J'ai donc demandé au vice-président de la Chambre Élias Bou Saab d'envoyer un courrier pour fixer la date de la visite, mais ce courrier est arrivé en retard", a expliqué l'ambassadeur. "La visite n'a pas été annulée mais reportée, faute de disponibilité du côté syrien", a-t-il enfin assuré, sans donner de nouvelle date à cette visite. Selon le site d'information libanais el-Nashra, l'ambassadeur a affirmé que "la date de la visite a été annoncée par le Liban avant d'en discuter avec la Syrie".

Michel Aoun s'était entretenu samedi avec son homologue syrien au sujet de la délimitation de la frontière maritime commune à leurs pays respectifs. Il a par la suite chargé samedi M. Bou Saab de diriger une délégation qui se rendra en Syrie à cette fin et nommé, lundi matin, les membres de cette délégation qui devait comprendre le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib et le chef de la Sûreté générale Abbas Ibrahim.

Une source à Baabda a confirmé lundi l'annulation de la visite à L'Orient Today en raison d'"engagements antérieurs du côté syrien". Une source diplomatique a pour sa part déclaré à l'agence Reuters que ce n'est "pas le bon moment" pour une visite, d'où son annulation.

Un différend sur la frontière maritime commune entre Beyrouth et Damas était apparu l'année dernière après que la Syrie a accordé une licence à une société énergétique russe pour entamer l'exploration maritime dans une zone revendiquée par le Liban. Plusieurs découvertes de gaz ont été réalisées en Méditerranée orientale. M. Aoun avait auparavant déclaré que la démarcation maritime avec la Syrie sera la prochaine étape après que le Liban a convenu de sa frontière maritime méridionale avec Israël, fruit d'années de pourparlers indirects menés sous l'égide des États-Unis.

L'ambassadeur syrien au Liban, Ali Abdel Karim Ali, a affirmé mardi que la visite d'une délégation libanaise en Syrie pour discuter de la frontière maritime entre les deux pays, qui devait avoir lieu mercredi, n'a pas été annulée, mais plutôt "reportée", évoquant un "malentendu" protocolaire.A l'issue d'une réunion avec le chef de l'Etat Michel Aoun, le diplomate a fait état d'un...