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Ouverture de la 4ème séance parlementaire pour tenter d'élire un nouveau président


Ouverture de la 4ème séance parlementaire pour tenter d'élire un nouveau président

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, à l'ouverture de la 2ème séance parlementaire pour élire un successeur au président Michel Aoun, le 13 octobre 2022. Photo Ali Fawaz/Parlement libanais

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a ouvert lundi à 11 h la 4ème séance parlementaire consacrée à l'élection d'un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat expire le 31 octobre, après l'échec de trois séances précédentes faute d'un accord politique préalable autour d'un candidat, comme cela est de coutume au Liban.

Selon le président du Parlement, plus de 110 députés étaient présents, donc plus du quorum de 86 députés sur 128, nécessaire pour que la séance puisse se poursuivre. Les députes qui se sont absentés avec une excuse officielle sont Hassan Mrad, Hussein Haj Hassan, Jihad el-Samad, Nadim Gemayel, Ziad Hawat, Elias Khoury et Tony Frangié.

Le Liban est entré en période d'élection présidentielle le 1er septembre dernier, mais le président du Parlement avait attendu jusqu'au 29 septembre pour convoquer une première séance. Face à un camp soudé derrière le Hezbollah, l’opposition demeure noyée dans ses divergences, accentuées par le schisme au sein du bloc des députés issus de la contestation populaire. Si le député de Zghorta Michel Moawad est parvenu à faire passer son score de 36 voix lors de la première séance à 42 lors de la troisième - la 2ème ayant été levée faute de quorum - il semble encore loin de recueillir le soutien de 86 députés pour être choisi au premier tour de scrutin.

Lors des tours suivants, le président peut être élu avec une majorité absolue de 65 voix. Mais jusque-là, la Chambre n'est toujours pas parvenue à un deuxième tour de vote, faute de quorum, les députés du camp fidèle à M. Aoun et ses alliés se retirant de la séance à l'issue des premiers tours. A chaque nouvelle séance, M. Berry considère qu'il s'agit à nouveau d'un premier tour, et que le nombre de voix requis est de 86 pour élire un président.

Le risque d'une vacance totale de l'Exécutif plane sur le Liban à l'approche de la fin du sexennat Aoun, alors que le pays est sans cabinet actif depuis le 22 mai. Un rassemblement est prévu dimanche au palais présidentiel de Baabda à 11 h pour célébrer la fin du mandat du chef de l'Etat. 

Jeudi dernier, M. Berry a affirmé qu'il convoquera la Chambre à des séances consécutives pour élire un nouveau président. Dimanche, le patriarche maronite Béchara Raï a critiqué les séances électorales, estimant qu'elles sont une "pièce de théâtre". De son côté, Nabil Kaouk, membre du conseil exécutif du Hezbollah, a accusé les Etats-Unis et l'Arabie saoudite de s'ingérer dans l'élection.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a ouvert lundi à 11 h la 4ème séance parlementaire consacrée à l'élection d'un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat expire le 31 octobre, après l'échec de trois séances précédentes faute d'un accord politique préalable autour d'un candidat, comme cela est de coutume au Liban.Selon le président du Parlement, plus de 110...