Le Liban a enregistré 51 nouveaux cas de choléra au cours des deux derniers jours, portant le total à 220 cas confirmés depuis le début de l'épidémie, tandis que le nombre de décès s'élève à 5, a annoncé jeudi soir le ministère de la Santé.
Reçu par le chef de l'Etat, Michel Aoun, au palais de Baabda vendredi matin, le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a annoncé que le Liban "a obtenu une promesse de recevoir dans le dix prochains jours des vaccins contre le choléra". Il n'a toutefois pas précisé l'identité de la partie donatrice.
Le ministre sortant de la Santé avait exprimé son inquiétude quant à l'épidémie de choléra dans le pays lors d'une conférence de presse mercredi, notant une "propagation rapide de la maladie", et ajoutant que malgré le fait que la majorité des cas ont été signalés "parmi les réfugiés (syriens)", il y a eu "une augmentation des cas parmi les Libanais".
Le ministre a indiqué qu'après une enquête plus approfondie, la plupart des cas de décès semblent être attribués au fait que les patients n'ont pas reçu de soins médicaux, et a invité les personnes qui se sentent malades et celles qui pensent avoir contracté le choléra à se rendre à l'hôpital.
M. Abiad avait également fait savoir que le ministère avait pu détecter une contamination dans une masse d'eau qui avait été utilisée pour arroser les cultures dans le nord, notant que cela avait favorisé la propagation de cette maladie d'origine hydrique. Le responsable avait inspecté un centre de traitement d'eau à Tripoli le 9 octobre, lors d'une visite durant laquelle il avait souligné l'importance de garantir une alimentation électrique constante pour l'usine afin qu'elle puisse fournir de l'eau aux résidents, "sinon, les citoyens devront chercher d'autres sources non sécurisées."
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