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Dernières Infos - Restrictions bancaires

Un client du Crédit libanais de Haret Hreik quitte sa banque après avoir retiré une partie de son épargne


Un client du Crédit libanais de Haret Hreik quitte sa banque après avoir retiré une partie de son épargne

Une agence fermée du Crédit Libanais à Saïda, au Liban-Sud, le 19 septembre 2022. Photo REUTERS/Aziz Taher

Le déposant Hussein Chokr qui a fait irruption mercredi matin dans une agence du Crédit Libanais à Haret Hreik, dans la banlieue-sud de Beyrouth, a quitté la banque après avoir réussi à conclure un accord avec l'établissement et récupérer une partie de son argent bloqué illégalement.

Moussa Agathy, porte-parole de l'association Cri des déposants a confié à notre publication anglophone L'Orient Today que M. Chokr a reçu "la totalité de ses avoirs en livres libanaises, soit 268 millions de livres, ainsi que 3.000 dollars des 48.000 dollars déposés dans son compte en "dollars frais". Le montant total qu'il a récupéré en livres libanaises équivaut à 7.000 dollars au taux du marché parallèle, un dollar s'échangeant à plus de 39.000 LL aujourd'hui. M. Agathy a également noté que le déposant a par la suite quitté l'agence après avoir conclu un accord avec la banque qui consistait, entre autres, à ce que son compte reste ouvert.

Le Liban a connu, au cours des dernières semaines, une série de braquages de banques par des déposants en colère cherchant à retirer leurs propres fonds. Certaines de ces actions ont été "coordonnées" par des associations de défense des droits des déposants, avait confirmé l'avocat et activiste Rami Olleik notre publication.

Plus tôt dans la journée, la députée issue de la contestation populaire Cynthia Zarazir avait tenu un sit-in dans une agence de la Byblos Bank à Antélias au Mont-Liban, pour réclamer une partie de ses économies bloquées afin de payer une opération chirurgicale, a confié l'élue à L'Orient Today. Elle a fini par obtenir les 8.500 dollars, une "petite" partie du solde total de son compte.

À Jbeil, au nord de Beyrouth, un homme a tiré avec une mitraillette sur une agence de la Bank of Beirut, après que l'établissement lui a refusé l'entrée sans rendez-vous préalable.

En fin de journée, des déposants ont menacé de mettre le feu aux domiciles des propriétaires de banques, reprochant au système judiciaire libanais de leur interdire l'accès à leurs dépôts bancaires gelés, a déclaré mercredi Rami Ollaik, fondateur du groupe de défense des déposants libanais Mouttahidoun.

Mardi, des déposants ont tenté de retirer par la force leurs fonds de la Lebanese Bank for Commerce (BLC) à Chtaura, dans la Békaa, de l'Intercontinental Bank of Lebanon (IBL) à Hazmieh, dans la banlieue de Beyrouth, et de la Byblos Bank à Tyr (Liban-Sud).

Le déposant Hussein Chokr qui a fait irruption mercredi matin dans une agence du Crédit Libanais à Haret Hreik, dans la banlieue-sud de Beyrouth, a quitté la banque après avoir réussi à conclure un accord avec l'établissement et récupérer une partie de son argent bloqué illégalement.Moussa Agathy, porte-parole de l'association Cri des déposants a confié à notre publication...