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Moyen-Orient - NUCLÉAIRE IRANIEN

Reprise du dialogue à Vienne

Les discussions ont porté sur la question de trois sites non déclarés où des traces d’uranium ont été découvertes – l’un des points d’achoppement des pourparlers ayant démarré en avril 2021.

Reprise du dialogue à Vienne

La centrale nucléaire de Bouchehr, en Iran, le 10 novembre 2019. Photo d’archives AFP

Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) Mohammad Eslami a rencontré lundi à Vienne le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi après plusieurs mois sans contact. « Le dialogue a repris avec l’Iran sur la clarification » de la question de trois sites non déclarés, où des traces d’uranium ont été découvertes par le passé, a tweeté M. Grossi dans un message accompagné de photos de la réunion. Le gendarme onusien du nucléaire déplore depuis des mois l’absence de progrès dans ce dossier qui avait valu à la République islamique le vote d’une résolution critique par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA en juin.

Dans un récent rapport, l’AIEA avait durci le ton, estimant « ne pas être en mesure de garantir » que le programme iranien soit « exclusivement pacifique ». Des propos réitérés lundi matin par Rafael Grossi en ouverture de la conférence générale annuelle de l’instance. « L’agence reste prête à travailler sans délai avec l’Iran pour résoudre ces problèmes », a-t-il dit.

C’est l’un des points sur lesquels achoppent les négociations qui ont démarré en avril 2021 pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015 entre Téhéran et la communauté internationale, mais sapé par la décision des États-Unis de le dénoncer unilatéralement sous la présidence de Donald Trump en 2018 puis par les renoncements successifs de la République islamique à honorer ses engagements les plus importants.

L’accord de Vienne prévoyait un allégement des sanctions internationale contre l’Iran en échange d’une limitation drastique de ses activités nucléaires sous le contrôle de l’AIEA. Téhéran a demandé à plusieurs reprises la clôture de l’enquête de l’AIEA sur les sites en question, ce que M. Grossi refuse de faire sans réponses « crédibles » de la part de l’Iran. Téhéran dénonce pour sa part la « politisation » de l’agence et de son enquête, tout en assurant avoir « pleinement » coopéré.

« J’espère que mes discussions mettront fin le plus tôt possible aux fausses accusations concernant certains sites » nucléaires, avait déclaré M. Eslami avant son départ pour Vienne, dénonçant les « pressions » exercées contre son pays. La semaine dernière, le président iranien Ebrahim Raïssi avait réaffirmé dans son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, que son pays ne cherchait pas à se doter d’armes nucléaires.

Source : AFP

Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) Mohammad Eslami a rencontré lundi à Vienne le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi après plusieurs mois sans contact. « Le dialogue a repris avec l’Iran sur la clarification » de la question de trois sites non déclarés, où des traces d’uranium ont...

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