Les États-Unis "prennent au sérieux" la menace de Vladimir Poutine de recourir à l'arme nucléaire dans la guerre en Ukraine, a dit mercredi un porte-parole de la Maison Blanche, annonçant de "sévères conséquences" si le président russe passait à l'acte.
"C'est une rhétorique irresponsable de la part d'une puissance nucléaire, mais ce n'est pas incohérent avec la manière dont il s'exprime depuis sept mois et nous prenons cela au sérieux", a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, dans une interview avec la chaîne ABC. "Nous surveillons du mieux que nous le pouvons leur posture stratégique de manière à pouvoir changer la nôtre si besoin. Rien ne dit actuellement que ce soit nécessaire", a-t-il toutefois ajouté.
Interrogé à propos de la mobilisation de 300.000 réservistes annoncée par le président russe, John Kirby a assuré: "Nous nous y attendions". "Cela montre incontestablement qu'il est à la peine" sur le plan militaire, a affirmé cet ancien amiral. Vladimir Poutine "a des problèmes de désertion, il force les blessés à retourner au combat, donc clairement il a un problème de recrutement", a encore indiqué le porte-parole.
Le président russe a annoncé mercredi dans une allocution télévisée enregistrée une "mobilisation partielle" des Russes en âge de combattre, soit 300.000 réservistes, ouvrant la voie à une escalade majeure dans le conflit en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi la mobilisation de 300.000 réservistes pour donner un nouvel élan à son offensive en Ukraine, se disant prêt à utiliser "tous les moyens" de son vaste arsenal contre l'Occident. "Ce n'est pas du bluff", a martelé Vladimir Poutine, signifiant qu'il était prêt à utiliser l'arme atomique.
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