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L'Iran toujours prêt à coopérer avec l'AIEA pour "balayer" les doutes


L'Iran toujours prêt à coopérer avec l'AIEA pour

Le drapeau de l'Iran. Photo d'illustration JOE KLAMAR/AFP

 L'Iran est toujours prêt à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour "balayer" les doutes soulevés par cette dernière sur le caractère pacifique du programme nucléaire de Téhéran, a indiqué lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"La République islamique est prête à coopérer avec l'AIEA pour balayer les fausses impressions concernant ses activités nucléaires pacifiques", a déclaré le porte-parole, Nasser Kanani, lors de sa conférence de presse hebdomadaire. Cette déclaration intervient alors que la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'est ouverte lundi à Vienne.

Dans un rapport présenté en amont à ses Etats membres, l'agence onusienne avait indiqué mercredi "ne pas être en mesure de garantir" que le programme iranien soit "exclusivement pacifique".

En cause, "l'absence de progrès" sur la question de trois sites non déclarés, où des traces d'uranium ont été découvertes par le passé, selon le texte consulté par l'AFP. L'Iran a jugé ce document "sans fondement".

Lundi à l'ouverture de la réunion dans la capitale autrichienne, le directeur général de l'AIEA s'est redit "prêt" à trouver une solution avec l'Iran. "Notre but n'est pas d'aggraver la situation ou de créer des problèmes, nous voulons juste clarifier cette question", a expliqué M. Grossi. "C'est très simple. Nous avons trouvé des traces d'uranium dans des endroits qui n'ont jamais été déclarés, qui n'étaient jamais censés avoir hébergé une activité nucléaire, et nous posons des questions", a-t-il souligné.

Depuis avril 2021, l'Iran est engagé dans des pourparlers sous la médiation de l'UE pour relancer l'accord de 2015, avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie, et avec les Etats-Unis indirectement. Washington s'était retiré en 2018 de ce pacte conclu entre Téhéran et les grandes puissances. Il est destiné à limiter le programme nucléaire iranien, en échange de la levée de sanctions américaines.

Afin de parvenir à un arrangement, Téhéran avait récemment réitéré sa demande de clore l'enquête de l'AIEA sur les trois sites en question, ce que M. Grossi refuse sans réponses "crédibles" de la part de Téhéran. "A notre connaissance, aucun projet de résolution (à propos de l'Iran) n'a été soumis pour la réunion" du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, a encore dit M. Kanani, ce qu'ont confirmé à l'AFP plusieurs diplomates occidentaux. "Cependant, la République islamique répondra en fonction de l'approche de l'agence", a-t-il ajouté.

 L'Iran est toujours prêt à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour "balayer" les doutes soulevés par cette dernière sur le caractère pacifique du programme nucléaire de Téhéran, a indiqué lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères."La République islamique est prête à coopérer avec l'AIEA pour balayer les fausses impressions...