Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Crise au Liban

Les acteurs du secteur de l'énergie réclament une hausse de leur marge de profit

Les acteurs du secteur de l'énergie réclament une hausse de leur marge de profit

Une station-service près de Bouar, dans le Kesrouan. Photo P.H.B.

Plusieurs acteurs du secteur des carburants au Liban ont réclamé, mercredi, une hausse de la marge de profit qui leur est accordée dans les tarifs établis par le ministère de l'Energie, alors que les prix des ressources énergétiques, basés sur les cours mondiaux et le taux de change de la livre libanaise fortement dépréciée sur le marché parallèle, fluctuent constamment dans le pays en crise. 

A l'issue d'une réunion à Hazmiyé, à l'est de Beyrouth, des représentants du syndicat des propriétaires de stations-service, de celui des propriétaires de camions-citernes et des distributeurs de carburant ont appelé, dans un communiqué commun, le ministère de l'Energie à "augmenter la marge de profit en dollar américain" afin de pouvoir poursuivre leurs opérations. Ils ont également critiqué le retard de publication des tarifs par le ministère de l'Energie "qui mène à un retard de livraison des carburants aux stations et donc à des problèmes avec les clients". Si des solutions ne sont pas trouvées immédiatement, les propriétaires de stations-service "seront contraints de prendre des mesures" de rétorsion, ajoute le texte, diffusé par l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). 

L'essence est encore partiellement subventionnée, 55 % de son prix étant couvert au taux de la plateforme Sayrafa de la Banque du Liban, qui est inférieur à celui du marché parallèle, où les importateurs doivent se fournir en devises pour les 45 % restants. Le taux du marché parallèle s'élèvait mercredi à 33.900 livres libanaises pour un dollar, contre 27.200 LL sur Sayrafa. 

Dans la matinée, le ministère de l'Energie avait publié un nouveau tarif des carburants. L'essence avait très légèrement augmenté de 1.000 LL, tandis que le diesel pour les véhicules et le mazout, utilisé notamment pour les générateurs privés, avaient, eux, connu une hausse plus importante. 

Plusieurs acteurs du secteur des carburants au Liban ont réclamé, mercredi, une hausse de la marge de profit qui leur est accordée dans les tarifs établis par le ministère de l'Energie, alors que les prix des ressources énergétiques, basés sur les cours mondiaux et le taux de change de la livre libanaise fortement dépréciée sur le marché parallèle, fluctuent constamment dans le pays...