À l’occasion de son vingtième anniversaire, l’association Bassma, qui œuvre dans l’humanitaire depuis 2002, a lancé son nouveau projet agroalimentaire et agrotouristique, Sarwa (en arabe « richesse »), lors d’une cérémonie à l’École supérieure des affaires. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence d’un grand nombre de personnalités des domaines religieux, politique et social, notamment le recteur de l’Université Saint-Joseph, le père Salim Daccache, le recteur du collège Notre-Dame de Jamhour, le père Charbel Batour, les députés Élias Hankache et Nicolas Sehnaoui, et l’ancien ministre Ziyad Baroud.
Dans son mot d’accueil, le directeur général de l’ESA Maxence Duault a salué la belle coopération entre Bassma et son institution. « Notre école est extrêmement fière de compter parmi ses plus illustres alumni Sandra Klat, présidente et fondatrice de cette grande ONG, reconnue à travers tout le pays. Sandra et Bassma sont de formidables ambassadrices de l’ESA, qui portent en elles un engagement sincère pour le Liban, et des valeurs que nous voulons transmettre chaque jour à nos étudiants, telles que la diversité et la solidarité. »
Sandra Klat Abdelnour a rappelé que « l’association a soutenu et autonomisé près de 600 000 bénéficiaires dans 47 régions et villages différents depuis sa fondation en 2002 ». Elle a également annoncé le lancement de Sarwa, qui vient couronner l’engagement social de Bassma. « À la veille de notre vingtième anniversaire, j’ai le plaisir d’annoncer le lancement de ce projet de ferme sociale et pédagogique centré sur les problèmes et défis inhérents à la mission de Bassma : sécurité alimentaire, formation professionnelle, éducation, renforcement des capacités, emploi et surtout autonomisation des familles. »
À son tour, le père Salim Daccache a mis l’accent sur l’étroite collaboration entre l’USJ et Bassma dans le cadre du projet Sarwa, à travers l’octroi d’un terrain appartenant aux jésuites, dans la Békaa, où sera développée la future ferme sociale pédagogique. « Vous soufflez aujourd’hui vos vingt bougies d’existence, mais la lumière de ces bougies ne s’éteindra jamais, puisqu’elles resteront allumées pour de longues années de don de soi et de partage », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, un panel animé par Elsa Yazbek Charabati, journaliste et chef du service d’interprétation à l’USJ, a ouvert le débat sur l’incidence et les effets de ce nouveau projet Sarwa, avec la participation de Diane Maalouf Debahy, membre du conseil d’administration de Bassma, et de Nadine Khoury, présidente du pôle d’innovation agroalimentaire QOOT.
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