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Politique - Éclairage

Fouad Chéhab ou Élias Sarkis, quel type de président pour le Liban ?

Plusieurs chancelleries et acteurs locaux souhaitent trouver un consensus non pas seulement sur le nom du président, mais sur un binôme.

Fouad Chéhab ou Élias Sarkis, quel type de président pour le Liban ?

A gauche, Élias Sarkis. A droite, Fouad Chéhab.

Officiellement, l’échéance présidentielle débute dans deux semaines. À partir du 1er septembre, Nabih Berry peut convoquer le Parlement pour procéder à l’élection du successeur de Michel Aoun. Il y a toutefois peu de chances que cela se fasse...
Officiellement, l’échéance présidentielle débute dans deux semaines. À partir du 1er septembre, Nabih Berry peut convoquer le Parlement pour procéder à l’élection du successeur de Michel Aoun. Il y a toutefois peu de chances que cela se fasse...
commentaires (24)

Présidentiel d’octobre 2022 au LIBAN. N’importe quel président ne sera qu’une marionnette. Les dés sont pipés dans le jeu politique et constitutionnel libanais, puisque l’état est à jamais sous le contrôle d’un groupe incontournable possédant une milice éthique-cultuelle, endoctrinée et surarmée. Un groupe ayant zéro opposition politique dans son sein, possédant le tiers du législatif et les postes régalien majeur du pouvoir exécutif et met au pas en corrompant la majorité des marionnettes du pouvoir. Un groupe embrigadé par la pensée unique et qui fait d’office la police politique sous prétexte d’une chimère: « la défense de la nation contre la plus grande puissance économique, diplomatique et militaire de la régions. » Il n’y a plus de place à l’intelligence, les cerveaux fuient et le désert intellectuel prend la place.

DAMMOUS Hanna

12 h 21, le 23 août 2022

Tous les commentaires

Commentaires (24)

  • Présidentiel d’octobre 2022 au LIBAN. N’importe quel président ne sera qu’une marionnette. Les dés sont pipés dans le jeu politique et constitutionnel libanais, puisque l’état est à jamais sous le contrôle d’un groupe incontournable possédant une milice éthique-cultuelle, endoctrinée et surarmée. Un groupe ayant zéro opposition politique dans son sein, possédant le tiers du législatif et les postes régalien majeur du pouvoir exécutif et met au pas en corrompant la majorité des marionnettes du pouvoir. Un groupe embrigadé par la pensée unique et qui fait d’office la police politique sous prétexte d’une chimère: « la défense de la nation contre la plus grande puissance économique, diplomatique et militaire de la régions. » Il n’y a plus de place à l’intelligence, les cerveaux fuient et le désert intellectuel prend la place.

    DAMMOUS Hanna

    12 h 21, le 23 août 2022

  • Il nous faut donc avant tout un président authentiquement patriote bien entendu, qui n’accepte plus de partager une seule once de pouvoir avec les anti-nationaux tant que ces derniers ne reconnaissent pas l’autorité suprême de l’état en matière temporelle et entre autres pour la décision de guerre et de paix et ainsi se repentent de leur anti-patriotisme. Nul besoin de 1559 ou de conférence internationale pour libérer le Liban: mettre en place un gouvernement qui gouverne vraiment et donc qui exclut les anti-nationaux fera cesser le pillage des ressources du pays et donc suffira à obtenir l’allégeance de tant de citoyens libanais de bonne volonté qui aujourd’hui ne voient pas clairement que notre pays est occupé et que tous leurs problèmes viennent de là. Sans doute cela suffira aussi à constituer pour les anti-nationaux un casus belli, et donc il nous faut un président autoritaire prêt à faire tomber la tête des nombreux anti-nationaux obstinés qui ne manqueront pas de contester sa légitimité et de lui faire la guerre. Et enfin un président révolutionnaire qui purifie les consciences des citoyens libanais des trois mythes historiques qui sont notre opium: 1) le Hezbollah est une résistance libanaise contre Israël, 2) les Hariri ont reconstruit le Liban, 3) Aoun a défendu les droits des chrétiens dans l’exercice du pouvoir.

    Citoyen libanais

    15 h 37, le 20 août 2022

  • Dans la situation actuelle du Liban, il faudrait plutôt au pays du cèdre quelqu'un de la trempe de celui à qui Elias Sarkis a voulu transmettre le flambeau et qui a été élu il y aura 40 ans, jour pour jour, le 23 août prochain : Bachir Gemayel.

    Baly Yann

    15 h 01, le 20 août 2022

  • Le Liban étant sous occupation, ses références en termes de présidentiables doivent être cherchées parmi les héros de la résistance contre l’occupant. De Saint Jean Maroun à Bachir Gemayel en passant par Youssef Karam, la divine providence n’a pas été avare pour nous trouver de tels chefs. Mais l’occupation présente est différente de toutes les autres. Il y a bien une armée d’occupation mais il y a aussi et surtout un état profond à la solde de l’occupant comme jamais vu auparavant. Et cet état profond a été si méthodiquement mis en place dans les années 90 et si bien enraciné et couvert par un pouvoir de façade basé sur deux opiums du peuple que sont le aounisme et le haririsme, que l’armée d’occupation n’a pas du tout besoin d’avoir ses checkpoints aux quatre coins du pays comme l’armée des Assad dans les années 90, l’armée d’occupation a juste besoin de faire quelques démonstrations de force et assassinats ponctuels pour se faire craindre, laissant les basses besognes à l’état profond. L’affaire Moussa el Hage ne fait que confirmer cet axiome. Et l’état profond a une si belle couverture avec les 2 opiums du peuple libanais en apparence contradictoires que sont le haririsme et le aounisme, mais qui se rejoignent sur l’essentiel qu’est le dogme de Doha: tout gouvernement doit représenter en même temps et les patriotes ou pseudo-patriotes dits du 14 mars et les anti-nationaux dits du 8 mars, que beaucoup de Libanais ne voient même plus que leur pays est occupé.

    Citoyen libanais

    14 h 54, le 20 août 2022

  • Et pourquoi ne laisser Joseph Aoun comme bon chef de l'armée et choisir un bon président (. Il y en a au Liban ) avec Nawaf comme 1er ministre,ainsi ms aurons un bon trio qui gouvernera et fera face a hassouna et ses acolytes

    Mona Joujou Dfouni

    14 h 39, le 20 août 2022

  • Que Raï s'occupe uniquement de religion et que Macron règle déjà tous les problèmes chez lui!

    Politiquement incorrect(e)

    14 h 12, le 20 août 2022

  • "… Fouad Chéhab ou Élias Sarkis, quel type de président pour le Liban ? …" - Comparer ces géants aux nains d’aujourd’hui est injuste…

    Gros Gnon

    08 h 28, le 20 août 2022

  • Que Hassouna face venir un molah d’Iran pour président car le Liban n’existe plus ???

    Eleni Caridopoulou

    20 h 18, le 19 août 2022

  • Vous dites commenter mais vous refusez les commentaires ??

    Eleni Caridopoulou

    20 h 13, le 19 août 2022

  • Je me demande pourquoi mon commentaire a été censuré. Je faisais remarquer que les deux présidents susnommés avaient en commun le patriotisme et l'intégrité et que si ce seul critère était retenu, on aurait déjà latin immense progrès. J'ajoutais que si Sarkis s'était efforcé, sous l'occupation syrienne de préserver tout ce qui pouvait l'être, l'occupation hezbollahie est d'une nature différente et qu'aucune niveau attetnt par le pays, il nous faut un vrai dictateur (au sens romain originel). Enfin, je me posais deux questions : 1)Joseph Aoun a-t-il des chances d'accès à Baabda ? 2) est-il capable de chausser les rangers de Fouad Chehab? Y a-t-il dans ces propos de quoi fouetter un chat?

    Yves Prevost

    19 h 11, le 19 août 2022

  • Après la série éloquente des généralissimes reconvertis en désastre-en-chef, on en remet une couche en se disant qu’ il va être l’exception qui confirmerait la règle ?! Ceci dit et exceptionnellement, on pourra dire avec une certaine quiétude, « il ne pourra pas être pire que son prédécesseur ! » Sarkis ou Chéhab ?! Il nous faut Sarkis ET Chéhab et un project de sauvetage social et économique et la volonté de sauver un pays (à défaut de libérer des fermes, même au Yémen) En y réfléchissant un peu plus et après les élections législatives ramenant par la volonté du « peuple » au parking place de l’étoile les mêmes incapables en costumes Armani, il nous faudra surtout un miracle !! Vivent les bananes !

    Ayoub Elie

    16 h 17, le 19 août 2022

  • Ni l’un ni l’autre on a besoin d’un Bachir … car même si on réussis à faire accepter les conditions du FMI BM ETC si pas changement au niveau politique RIEN NE CHANGERA ET JE PRONOSTIQUE MÊME UNE TOMBER ENCORE PLUS SI UN 8 Marsien revenait a la présidence

    Bery tus

    15 h 51, le 19 août 2022

  • C’est le système entier qu’il faudra surtout changer - Le Liban, avec ses compromis et ses unions nationales, est ingouvernable. Il faut limiter les dégâts avant surtout les prochaines législatives car c’est au parlement que tout se joue.

    alia atieh

    14 h 30, le 19 août 2022

  • N’importe qui sauf Aoun & co

    Achkar-Malezet Marie-Therese

    13 h 59, le 19 août 2022

  • Que du beau monde. Une question cependant, en qualité de quoi leHB est consulté sur le futur président du Liban? N’est ce pas pour en finir avec lui et ses semblables que des présidentielles sont organisées? Ses alliés seront chassés du temple et ça n’est pas pour être remplacés par leurs clones. Ce parti doit comprendre qu’il n’est plus toléré dans notre pays. La seule solution est de l’ignorer en le mettant devant ses contradictions, soit il remet ses armes, soit il lui seront enlevées de force point barre. Le moment est on ne peut plus opportun pour exiger que ces vendus se rendent. Le pays a déjà tout perdu et il faut aller jusqu’au bout de l’enfer pour le récupérer une fois pour toute et l’arracher des mains des usurpateurs. Quant à Nawaf Salam, les choses sont plus claires et on sait pourquoi Mikati a été choisi pour la période transitoire et éphémère puisque M. Salam viendrait le succéder et tiendrait les rênes d’une façon durable avec un président patriote pour sauver le pays. Sage décision qui tient la route. On y croit.

    Sissi zayyat

    13 h 14, le 19 août 2022

  • Mais vous nous faites rêver l'OLJ !! Merci pour ce beau voyage dans le pays immaginaire en TGV express reliant Tripolis au Nord au Caire et a Neom en passant par Jerusalem... Mais non... les Libanais auraient droit a un N'ieme president en turban Iranien, et pour rêve ca sera les chabbiha en chemise noire, et les liaisons Bey Téhéran comme seul échappatoire apres que le monde nous aurait isolé.

    Aboumatta

    11 h 10, le 19 août 2022

  • Que tout le monde se réveille! Quelque soit le nouveau président, rien ne pourra changer tant qu'il y a au dessus de lui un "mini guide suprême", lui-même à la solde du grand "guide suprême", représentant légal sur terre du Sa7eb-az-zamane...

    Georges MELKI

    10 h 47, le 19 août 2022

  • C'est clair, il n'y aura pas d'état au Liban ... les barbus mafieux ont posé leurs conditions ...

    Zeidan

    10 h 29, le 19 août 2022

  • Ni l'un, ni l'autre mais un nouveau Bachir Gemayel. Le Liban ne peut plus supporter de continuer a être géré comme une ferme mal organisée. Il faut de la poigne et de la fermeté. Plus d'armes qui traînent entre les mains de criminels, plus de trafiques de drogues et de captagon, plus de guerre inutiles, plus de laxisme au niveau des services et institutions étatiques, etc... Le peuple ne supporte plus de voir gérer les crises mais doit les voit réglés et en finir. Tant que le Hezbollah ou tout autre Hezbollah détiendra des armes et les points de passages pour ses trafiques, le Liban ne se remettra jamais debout et le peuple sera toujours soumis aux dictas des mafieux du partis Iraniens et de tous les autres imbéciles qui orbitent autour directement ou indirectement.

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    08 h 37, le 19 août 2022

  • Au Liban, on a invente un nouveau grade militaire : apres commandant en chef de l'armee, on est promu president de la republique ? Ne vous trompez pas, la principale qualite de Fouad Chehab n'etait pas d'etre militaire mais d'etre un Emir !

    Michel Trad

    08 h 31, le 19 août 2022

  • Donc en résumé soit Joseph Aoun soit Riad Salameh HaHaHaHa….les autres noms cités dans cet article sont soit anecdotiques soit folkloriques. Et pourquoi pas moi tant qu’on y est. Je suis Maronite et consensuel comme tous les autres candidats (c’est vraiment l’article le plus loufoque de l’OLJ)

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 19, le 19 août 2022

  • Les deux avaient en commun leur patriotisme, et leur intégrité. Si ces seuls critères étaient retenus, ce serait déjà un immense progrès. Sous l'occupation syrienne, Sarkis s'était efforcé de préserver ce qui pouvait l'être. Sous la botte du Hezbollah, la situation peut paraître semblable, mais le pays est descendu trop bas et un dictateur (au sens romain d'origine) est devenu nécessaire. Deux questions: Joseph Aoun peut-il être élu? Peut-il chausser les rangers de Fouad Chehab?

    Yves Prevost

    07 h 25, le 19 août 2022

  • Sûrement les meilleurs présidents que ce pays a eu. Mais ceci n'est plus la solution car le cancer a atteint le point où une chirurgie doit être faite et qui pourrait même être une ablation complète de tout les organes atteints... adieu somnifères et autres médicaments calmants, adieu incantations aux dieux tout puissants ou aux satans tout méchants... le bistouri est la seule solution qui nous reste..

    Wlek Sanferlou

    03 h 49, le 19 août 2022

  • Un eventuel candidat, potentiel a la presidence de la republique serait M.Demainos Kattar.Ancien ministre des Finances, il jouit de plusieurs qualités, a savoir, son experience, son caractère, sa forte personnalité, sa culture,son integrité,... Libanais, originaire du sud Liban (Jezzine) , ceux qui l'ont connu et eu affaire a lui ont souvent pense qu'il ferait un Bon President libanais, c'est mon avis. Antoine Najjar Enseignant Universitaire

    Antoine Albert Najjar

    01 h 46, le 19 août 2022

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