Rechercher
Rechercher

Sport - Équitation / Focus

Les hauts et les bas de Jessica Springsteen

« J’ai cru que je n’y arriverais jamais », relate la fille du « Boss » du rock.

Les hauts et les bas de Jessica Springsteen

Jessica Springsteen sur le cheval Don Juan Van de Donkoeve lors des Jeux olympiques à Tokyo l’été dernier, où elle a glané la médaille d’argent de l’épreuve par équipe de saut d’obstacles avec les États-Unis. Behrouz Mehri/archives AFP

Elle s’est fait un prénom et un palmarès en équitation, mais Jessica Springsteen, fille de l’icône du rock Bruce Springsteen et vice-championne olympique par équipe à Tokyo l’été dernier, a bien cru qu’elle n’allait jamais percer au plus haut niveau, a-t-elle confié dans une interview. Pendant qu’elle participait le week-end dernier au Paris Eiffel Jumping, comptant pour le circuit mondial Global Champions Tour, son « Boss » de père faisait une apparition surprise en Angleterre au mythique festival de Glastonbury aux côtés d’une autre légende du rock, Paul McCartney.

Très loin de Glastonbury donc, mais au pied de la tour Eiffel, Jessica Springsteen (31 ans) a terminé 4e dans l’un des six concours au programme du week-end, avec ses deux chevaux RMF Zecilie et Hungry Heart, un nom qui reprend un célèbre titre de son père. « Ce sport est difficile, il y a toujours des hauts et des bas et tu dois faire avec », a-t-elle expliqué dans un courrier électronique en réponse aux questions posées. « Il y a plein de moments où j’ai cru que mon rêve de faire partie de l’équipe (des États-Unis) était inaccessible, que je n’y arriverais jamais », a poursuivi la cavalière américaine. L’été dernier pourtant, elle a décroché le Graal à Tokyo, une sélection olympique et, surtout, la médaille d’argent de l’épreuve par équipe de saut d’obstacles avec les États-Unis.

Mais celle qui a commencé l’équitation à l’âge de 4 ans a connu son lot de désillusions : à Tokyo, elle a terminé à une décevante 31e place de l’épreuve individuelle et cinq ans plus tôt, elle avait manqué la qualification pour les JO 2016 de Rio. « C’est tellement important d’avoir confiance, de rester déterminée et patiente (...). Ce n’est vraiment pas facile, mais il n’y a pas de meilleure sensation que d’arriver finalement à son but », a-t-elle résumé. « Je pense que j’ai beaucoup appris de chaque cheval que j’ai monté. Mon premier poney m’a vraiment enseigné la résilience », s’est-elle souvenue.

Mental d’acier

Dans la plupart des sports, à 31 ans, Jessica Springsteen devrait commencer à envisager la fin de sa carrière, mais pas en équitation, comme l’a montré le Britannique Nick Skelton devenu champion olympique de saut d’obstacles à l’âge de 58 ans en 2016. Cette longévité s’explique, selon elle, par leur amour pour les chevaux et leur capacité d’adaptation. « Tout est une question de lien avec le cheval, chaque animal a un style différent et un type de course qu’il préfère », a-t-elle estimé. « Il ne s’agit pas de savoir à quel point vous êtes fort, mais plutôt d’être empathique avec le cheval, de comprendre ce qui le pousse à faire le meilleur saut. Être capable de travailler avec les chevaux chaque jour était un rêve pour moi », a insisté Jessica Springsteen, qui a deux frères également.

Établir un lien avec son cheval est plutôt facile pour Jessica Springsteen qui a étudié la psychologie. « Je continue de lire des livres de psychologie du sport, qui m’aident beaucoup. Je pense qu’avoir un mental d’acier est très important. Si je ne montais pas, peut-être que j’aurais continué d’étudier la psychologie et fait quelque chose dans ce domaine », a-t-elle conclu.

Pirate IRWIN/AFP

Elle s’est fait un prénom et un palmarès en équitation, mais Jessica Springsteen, fille de l’icône du rock Bruce Springsteen et vice-championne olympique par équipe à Tokyo l’été dernier, a bien cru qu’elle n’allait jamais percer au plus haut niveau, a-t-elle confié dans une interview. Pendant qu’elle participait le week-end dernier au Paris Eiffel Jumping, comptant pour le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut