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Dernières Infos - Iran

"Très grande préoccupation" de la France après le rapport de l'AIEA

Un drapeau français. Photo d'archives AFP

La France a fait part mardi de sa "très grande préoccupation" après la publication, la veille, d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pointant l'absence de "réponses satisfaisantes" de l'Iran concernant des traces d'uranium enrichi sur des sites non déclarés.

Dans ce rapport, le gendarme onusien du nucléaire indique avoir des questions "non résolues" concernant la présence de matière nucléaire sur trois sites iraniens non déclarés : Marivan, Varamin et Turquzabad. "Malgré les efforts d'engagement du directeur général (de l'AIEA) et les opportunités répétées offertes à l'Iran depuis près de trois ans de faire la lumière sur la présence non déclarée de matières nucléaires sur des sites non déclarés, l'agence estime qu'elle n'est toujours pas en mesure de clarifier ces questions", a souligné le ministère français des Affaires étrangères. "Nous appelons l'Iran à répondre sans délai aux questions et aux besoins de l'AIEA", a-t-il ajouté dans un point de presse. "Nous sommes en étroite concertation avec nos partenaires quant à la suite à donner à cette situation lors du prochain conseil des gouverneurs" de l'AIEA, la semaine prochaine à Vienne.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a estimé mardi que le rapport de l'AIEA n'était ni "équilibré", ni "juste". Israël a pour sa part accusé Téhéran d'avoir volé des documents classifiés de l'agence et de les utiliser afin de faire disparaître des preuves concernant son programme nucléaire.

Le rapport de l'AIEA intervient en parallèle aux discussions à Vienne entre l'Iran et les grandes puissances sur une relance de l'accord international de 2015 portant sur le nucléaire iranien. Lancées il y a un an mais suspendues à plusieurs reprises, ces négociations dans la capitale autrichienne visent à sauver le pacte international de 2015 censé empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique - que Téhéran nie vouloir fabriquer -, en échange de la levée des sanctions asphyxiant son économie. L'accord s'est délité après le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis de Donald Trump suivi du rétablissement de sanctions américaines contre l'Iran, qui, en réaction, s'est affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.

La France a fait part mardi de sa "très grande préoccupation" après la publication, la veille, d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pointant l'absence de "réponses satisfaisantes" de l'Iran concernant des traces d'uranium enrichi sur des sites non déclarés.
Dans ce rapport, le gendarme onusien du nucléaire indique avoir des questions "non résolues"...